de COCOach » 18 Mai 2013, 12:43
Michel Der Zakarian (entraîneur du FC Nantes)
« Le cœur est fatigué !
Quand Lucas Deaux a été expulsé, j’étais en colère mais ils ont montré des valeurs, de l’envie, bien défendu et Rémy nous a sorti l’arrêt qu’il fallait.
Je suis heureux pour ce groupe. Il le mérite. En fait, il faut féliciter tout le monde, le staff qui a bien travaillé, la direction qui nous a laissé travailler tranquillement.
Un grand merci à ma femme également. Je lui ai fait passer de très mauvais moments. Elle mérite toutes mes félicitations car j’étais infernal à la maison. »
Waldemar Kita (président du FC Nantes, en larmes)
« C’est difficile de trouver des mots. Voir tous ces gens contents. On peut pêter les plombs dans une telle soirée. Nous avons été à dix durant 85 minutes, c’est dommage que l’on ait failli gâter la fête et sorti un joueur si important.
C’est une délivrance, un travail accompli, pas une revanche. C’est le boulot de quatre ans et on ne l’a pas fini. Quand on est honnête, ça paie. »
Fabrice Pancrate
« C’est un moment fort.
Quand j’ai signé ici, je m’étais donné deux ans avec ce club pour remonter là où d’autres n’avaient pas réussi durant quatre ans. J’ai l’impression de porter chance !
C’est un honneur, une fierté de monter avec ce club, qui en a parfois pris plein la gueule et notamment son président. Je suis content pour lui, pour le staff. On a vraiment un public formidable. Il a le niveau L1. Je n’avais jamais vécu de telles émotions. C’est dans l’effort que l’on se fait le plus plaisir. »
Olivier Veigneau
« C’est une grande fierté en tant que capitaine. J’ai envie de dire que c’est trop bon. Je ne réalise pas. C’était un truc de fous ! Depuis dix mois que la saison a commencé, on a travaillé comme des chiens.
Au coup de sifflet, je me suis effondré sur la pelouse. Quand j’ai réouvert les yeux, j’ai vu comme une vague humaine venir sur moi. »
Franck Kita
« Ca fait quatre ans que l’on galère, et pendant un week-end, on va savourer un peu. Si on n’a pas le public, je pense que l’on ne gagne pas le match. »
Lucas Deaux
« Je suis le dernier des … d’avoir lâché mes coéquipiers.
Ça reste une faute professionnelle. Si on avait perdu, je me serais mordu les …
C’est une histoire d’hommes avec un peuple derrière nous. »