Landry Chauvin après le match contre Laval.
Morceaux choisis :
"Cette semaine, c'est l'image de notre saison.
Contre Reims, on montre beaucoup d'envie et de détermination dans les moments difficiles.
Quelques jours plus tard, parce qu'il y a un coup du sort, le scénario se répète.
Je l'ai déjà vu plusieurs fois.
Aujourd'hui, on est à notre place. On fait un bon parcours à la Beaujoire. À l'extérieur, il y a des moments où tu maîtrises, mais aussi des absences totales, où tu disparais complètement."
D'où vient ce sentiment d'impuissance ?
"C'est surtout un manque de caractère et de personnalité.
Ce sera un critère important pour la constitution du groupe la saison prochaine.
Aujourd'hui, on a deux joueurs aux qualités de compétiteurs, capables de gagner un duel et de jouer au ballon. Ce sont deux joueurs prêtés (Ngoyi et Krychowiak)."
Les carences sont-elles uniquement d'ordre psychologique ?
"Non, il y a un autre aspect dramatique sur le match de Laval, c'est le manque de mouvement.
Il faut être intelligent pour jouer au foot. Tu ne joues pas uniquement, quand le ballon est dans ta zone.
Quand une passe est effectuée, que vas-tu faire pour que le partenaire qui reçoit le ballon se retrouve dans les meilleures conditions ? Tu ne le fais pas en fonction de toi, mais par rapport au positionnement de tes coéquipiers.
Nous, on a des joueurs qui sont attirés par le ballon en permanence, qui ne font aucune course pour libérer des espaces pour leurs partenaires."
On en revient aussi à cette notion de volonté...
Il faut avoir envie de faire ces courses, d'accord, mais de manière intelligente. Il faut être généreux, mettre du rythme dans tes courses, ne pas être monocorde. On n'a pas fait de courses de rupture, qui font mal à l'adversaire.
Il faut un minimum de dépassement de soi. Ce n'est pas parce que tu rates ce que tu entreprends qu'il ne faut pas insister.
Nous, quand on fait une course et qu'on ne reçoit pas, on se dit qu'on va attendre un petit peu.
Que se passe-t-il à la perte ou à la récupération ? On a trop de joueurs spectateurs.
Certains ne sont pas suffisamment en réflexion.
Assumez-vous votre part de responsabilité dans ce constat d'échec ?
On arrive au terme de la saison et on n'a pas réussi chez certains à faire passer ce message.
Les nuits de match, quand tu perds, tu revois ta semaine à l'envers et tu te demandes ce que tu n'as pas fait.
Je fais mon autocritique en permanence, parfois trop peut-être. Mais j'aimerais que chaque acteur le fasse.
Certains ont-ils atteint leur seuil de compétence ou ont-ils une marge de progression ?
Il faut être clair, on va repartir sur une saison de Ligue 2.
Je voudrais travailler sur la stabilité, car tu as commencé à faire passer un discours.
C'est plus facile de repartir avec des mecs dont tu connais les points forts et les points faibles.
À toi ensuite d'adapter tes exigences, qui sont peut-être trop hautes pour certains et qui doivent le demeurer pour d'autres, ou alors tu changes tout , mais tu recommences à zéro. Je penche pour la stabilité. D'où l'importance du recrutement à venir.
Je veux fonctionner avec un groupe de 20 + 3 pour permettre, comme cette année, de faire de la place à des jeunes issus de la génération Gambardella.
C'est pour ça que je veux m'inscrire dans un projet-club. Ce n'est pas uniquement l'équipe première.
À quoi peut désormais ressembler votre fin de saison ?
Je veux déjà qu'elle soit belle à la maison, qu'on conserve notre invincibilité en 2012, car je reste convaincu qu'on va préparer la prochaine saison à la maison par ces trois derniers matches.
Je veux qu'on donne l'envie aux gens de nous accompagner dans ce projet.
Quel que soit l'avenir des joueurs, j'alignerai ceux qui seront investis à 150 %.
Mon avis :
Encore de bonnes idées mises en évidence par la surlignement.
Chauvin semble vouloir s'inscrire sur la durée.
Si Kita ne lui met pas de bâton dans les roues pourquoi ne pas lui laisser 1 année supplémentaire ?
Il est clair qu'un ménage doit être fait au club (je parle des joueurs)
Pourquoi vouloir s'entêter à faire jouer des guignols qui ne donnent pas tout.
Concernant le mercato, Chauvin annonce clairement son envie de voir prolonger Krycho et NGoyi.
Personnellement, j'adhère même si NGoyi connait un sacré coup de moins bien depuis son expulsion.
Si on retient sa dernière phrase, on peut espérer voir une équipe bousculée pour cette fin de saison.
Qui s'investis actuellement à 150 % ?
On aura nos réponses prochainement... Djilobodji ? Pancrate ? Wiltord ?
Effectif pro 2024/2025 |
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Revue de presse
Re: Revue de presse
FC Nantes: Landry Chauvin, "Gourcuff ? Le joueur le plus talentueux et intelligent que j'ai coaché"
Interview exclusive. Chronofoot a rencontré Landry Chauvin, le coach du FC Nantes. Il nous a expliqué avoir fait une croix sur une possible montée mais ne désespère pas d'y arriver très prochainement. Pour cela, il compte bien remettre au goût du jour la formation "à la nantaise". Formateur dans l'âme, Landry Chauvin nous raconte comment il a sauté le pas pour devenir coach et nous explique comment révolutionner la formation en France. Rencontre avec l'un des meilleurs formateurs de France. Un Wenger en devenir...Lire la suite de l'article
Interview exclusive. Chronofoot a rencontré Landry Chauvin, le coach du FC Nantes. Il nous a expliqué avoir fait une croix sur une possible montée mais ne désespère pas d'y arriver très prochainement. Pour cela, il compte bien remettre au goût du jour la formation "à la nantaise". Formateur dans l'âme, Landry Chauvin nous raconte comment il a sauté le pas pour devenir coach et nous explique comment révolutionner la formation en France. Rencontre avec l'un des meilleurs formateurs de France. Un Wenger en devenir...Lire la suite de l'article
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the_snake - U17
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- Enregistré le: 09 Avr 2011, 00:36
Re: Revue de presse
Info Ouest-France :
Le vrai match ne s'est pas joué à Angers, mais à Paris, lundi matin.
Le staff professionnel au grand complet (Chauvin, Baronchelli, Wiertelak et Grange) a été reçu par Waldemar et Franck Kita au siège parisien du FCN.
Le coach a renouvelé son intention de poursuivre l'aventure.
Le président lui a répété qu'il souhaiterait être alerté des intentions ou désirs de son entraineur autrement que par la presse.
Pour le reste, on n'est guère plus avancé.
Les 2 parties ont néanmoins prévu de se revoir ce vendredi, avant la réception d'Arles
Mon avis :
Et bien, ça communique dur entre les 2 protagonistes !!
Le vrai match ne s'est pas joué à Angers, mais à Paris, lundi matin.
Le staff professionnel au grand complet (Chauvin, Baronchelli, Wiertelak et Grange) a été reçu par Waldemar et Franck Kita au siège parisien du FCN.
Le coach a renouvelé son intention de poursuivre l'aventure.
Le président lui a répété qu'il souhaiterait être alerté des intentions ou désirs de son entraineur autrement que par la presse.
Pour le reste, on n'est guère plus avancé.
Les 2 parties ont néanmoins prévu de se revoir ce vendredi, avant la réception d'Arles
Mon avis :
Et bien, ça communique dur entre les 2 protagonistes !!
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Du grand n'importe quoi...vu la tournure de l'article, on dirait que c'est Chauvin qui est braqué à mort et qui refuse le dialogue, j"espère vraiment que c'est pas le cas...et Kita qui fait pas l'effort de venir à Nantes, résultat il va aller emmerder Chauvin le jour du match...
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El Landrino - U14
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- Enregistré le: 08 Oct 2011, 13:57
Re: Revue de presse
Une deuxième rencontre direction-staff, le jour d'un match... ok on a plus rien a jouer mais quand même, le Kita il peut pas attendre le samedi matin?! faut pas déconner, putain il fait vraiment tout pour pousser Chauvin à bout...
Et puis c'est quand même à lui a un moment donner de s'entretenir avec le staff à propos des prolongations!! t'as pas voulu de directeur sportif, assume mon grand!!
Et puis c'est quand même à lui a un moment donner de s'entretenir avec le staff à propos des prolongations!! t'as pas voulu de directeur sportif, assume mon grand!!
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the_snake - U17
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- Enregistré le: 09 Avr 2011, 00:36
Re: Revue de presse
Football : L'ascenseur était fermé de l'extérieur
Ligue 2. Le FC Nantes ne montera pas. Son bilan en déplacement est son boulet. Il doit maintenant se faire violence en réunion.
Coup sur coup, le FC Nantes vient de perdre deux derbies en produisant deux matches lamentables. Les tests comparatifs des uns et des autres semblent le démontrer, les Canaris auraient été encore plus mauvais à Angers qu'ils ne l'avaient été à Laval. « C'est simple, reconnaît le gardien Rudy Riou, pour sa part irréprochable, il n'y a rien eu. On a juste fait acte de présence. C'est indigne d'une équipe professionnelle. »...Lire la suite de l'article
Ligue 2. Le FC Nantes ne montera pas. Son bilan en déplacement est son boulet. Il doit maintenant se faire violence en réunion.
Coup sur coup, le FC Nantes vient de perdre deux derbies en produisant deux matches lamentables. Les tests comparatifs des uns et des autres semblent le démontrer, les Canaris auraient été encore plus mauvais à Angers qu'ils ne l'avaient été à Laval. « C'est simple, reconnaît le gardien Rudy Riou, pour sa part irréprochable, il n'y a rien eu. On a juste fait acte de présence. C'est indigne d'une équipe professionnelle. »...Lire la suite de l'article
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the_snake - U17
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- Enregistré le: 09 Avr 2011, 00:36
Re: Revue de presse
KITA à Françe Football
«Un vestiaire est un Etat dans l'Etat. Le président n'a rien à dire la plupart du temps. C'est grave quand même. Dans quelle activité un cadre supérieur, comme l'entraîneur, ne respecte pas son président ? Aucune ! (...) Il y a un président qui gère et un entraîneur qui est un employé. L'employé doit écouter ce qu'on lui dit, c'est tout. Qu'est-ce qu'il y a de méchant à dire que jamais je ne ferai confiance à un entraîneur ? Je persiste et je signe. (...) Ils n'ont pas la formation adéquate. Regardez Blanc : il a fait une école de management. J'encourage tout le monde à le faire. Il faut apprendre d'autres choses que le football.»
de mieux en mieux
encore une fois sa laisse présager une été mouvementé non ?
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zaka - Professionnel
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- Localisation: rouen (devilles les rouen )
Re: Revue de presse
zaka a écrit:KITA à Françe Football
«Un vestiaire est un Etat dans l'Etat. Le président n'a rien à dire la plupart du temps. C'est grave quand même. Dans quelle activité un cadre supérieur, comme l'entraîneur, ne respecte pas son président ? Aucune ! (...) Il y a un président qui gère et un entraîneur qui est un employé. L'employé doit écouter ce qu'on lui dit, c'est tout. Qu'est-ce qu'il y a de méchant à dire que jamais je ne ferai confiance à un entraîneur ? Je persiste et je signe. (...) Ils n'ont pas la formation adéquate. Regardez Blanc : il a fait une école de management. J'encourage tout le monde à le faire. Il faut apprendre d'autres choses que le football.»
de mieux en mieux
encore une fois sa laisse présager une été mouvementé non ?
Tout le monde du foot doit se marrer en lisant Kita....
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joshua24 - U14
- Messages: 167
- Enregistré le: 15 Mai 2011, 22:32
Re: Revue de presse
je pense mais comment peut il sortir de tel absurdité
à l'écouté en gros il voudrait être entraineur
à l'écouté en gros il voudrait être entraineur
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zaka - Professionnel
- Messages: 10142
- Enregistré le: 03 Déc 2010, 10:52
- Localisation: rouen (devilles les rouen )
Re: Revue de presse
le voila en entier
Entretien Mardi 8 mai 2012 France Football
KITA «Si je m’en vais, Nantes, c’est fini »
CE N’EST PAS ENCORE CETTE SAISON que le FC Nantes retrouvera la Ligue 1. Son président en est persuadé : s’il y a échec, c’est parce qu’il n’a pas le pouvoir sportif.
DAVE APPADOO OLIVIER BOSSARD
dappadoo@francefootball.fr obossard@francefootball.fr
UNE RUE CHIC DU XVIe ARRONDISSEMENT DE PARIS. Waldemar Kita reçoit dans ses bureaux. Classes. Lookés avec goût. Des moulures au plafond, un large canapé en cuir marron dans un coin, une photo de Lech Walesa dans un autre. Le président du FC Nantes s’installe en face. Et s’étonne de voir deux enregistreurs posés devant lui. «C’est pour quoi ça ? Avec votre matériel, ça fait détective privé. On enregistre tout aujourd’hui. Mais, rassurez-vous, je ne me focalise pas dessus.» Effectivement. Le président va se livrer pendant plus de deux heures sur sa méthode souvent critiqué. Sans langue de bois. Du Kita dans le texte.
Président, vous vous méfiez de la presse ?
Le problème, c’est qu’elle est provocatrice. Surtout la presse locale. Pendant quatre ans, elle m’a cassé. Sans que je comprenne pourquoi, d’ailleurs.
Sérieusement, vous n’avez pas compris ?
Quand des gens vous disent: “Ça ne marchera pas pour vous, à cause de ça, ça et ça”, tu comprends vite. Après seulement trois mois, je me faisais traiter de tous les noms et la presse le répétait. Ce qui est drôle, c’est qu’après cinq ans c’est en train de changer. Désormais, mon fils et moi sommes en contact direct avec les médias et ça a l’air de se passer beaucoup mieux.
Vous avez peut-être également soigné votre communication ?
Non. On peut corriger des petits trucs mais pas changer un type de cinquante piges. Moi, je m’intéresse beaucoup à la psychologie. Analyser les gens, c’est vachement important. Alors, si t’as besoin de je ne sais combien d’années pour comprendre qui est l’autre, ça ne va pas du tout. Le type n’a pas changé, pourtant.
Vous n’avez pas changé depuis votre arrivée ?
Je suis le même. Lors de mon arrivée à Nantes, j’avais annoncé mon projet sur cinq ans. Tout s’est passé comme je l’avais dit. Tout, sauf la seule chose que je ne maîtrise pas : Nantes en L1. Mais le centre de formation, qui est aujourd’hui le deuxième de France alors qu’il était vingtième il y a cinq ans, personne n’en parle jamais. Au contraire, on me jette à la figure les valeurs du club, de la formation… Mais qu’est-ce que je fais depuis cinq ans? J’ai installé un nouveau staff pour la formation alors qu’avant c’était la guerre entre les éducateurs, j’ai changé l’entraîneur de la réserve car c’était la guerre avec l’équipe première, j’ai mis en place un nouveau staff médical, j’ai réorganisé tout l’administratif, le financier, le juridique. Le seul échec, c’est le domaine dans lequel je ne peux pas vraiment mettre mon nez : le sportif. Dès que je m’en mêle, je me fais bousiller.
Parce que ce n’est pas de votre compétence…
J’ai joué jusqu’à trente-cinq ans. J’ai un diplôme d’entraîneur. Je connais les hommes, le vestiaire, son odeur, la préparation de chaque joueur… La tactique? J’ai des idées, faut pas me prendre pour un imbécile. Certains entraîneurs qui ont réussi ne sont pas d’anciens footeux. Guy Roux n’a joué qu’en DH, Mourinho n’a pas beaucoup joué non plus.
Mais vous, vous n’êtes pas au contact quotidien avec ce travail-là…
Vous n’avez pas besoin d’être à la culotte (sic) pour savoir ce qui va ou pas. Vous croyez que, dans mes sociétés, j’avais la possibilité d’être vingt-quatre heures sur vingt-quatre partout?
Mais est-ce qu’un club de foot est une entreprise comme un autre ?
Non, car la matière première, c’est le joueur, c’est forcément plus complexe. Mais quand vous avez une équipe de commerciaux, ce n’est pas très différent… Dans le football, je n’ai pas la maîtrise. Alors que, dans les affaires, j’ai monté une boîte avec une seule personne et, vingt ans plus tard, 470 employés, et le produit esthétique numéro un au monde que j’ai fabriqué (NDLR: Juvéderme). C’est une réussite, non? Et pourtant, dans le football, au niveau de l’équipe première, ça ne marche pas aussi bien. Un vestiaire, c’est un État dans l’État. Le président n’a rien à dire la plupart du temps. C’est grave, quand même. Dans quelle activité un cadre supérieur, comme l’entraîneur, ne respecte pas son président ? Aucune !
C’est vraiment grave que vous ne soyez pas autorisé à vous parler librement dans le vestiaire ?
Il paraît que ça perturbe! Alors que, dans une boîte, les gens ne demandent que ça, que le président s’exprime. Ça les rassure, même. Un entraîneur pourrait se servir de la parole d’un président pour remonter les troupes quand ça va moins bien.
Ces entraîneurs qui ne vous respectent pas, ce sont pourtant vos choix…
Il y a un groupe de travail qui décide. Et si vous êtes un peu démocratique et libéral, quand la majorité veut quelque chose, vous acceptez. Même si vous n’êtes pas d’accord. Or, moi, je ne suis pas un dictateur. Ce qui est emmerdant, c’est de voir que toutes les idées qu’on avait, mais que l’on n’a pas pu imposer, tu as la preuve plus tard que c’était la bonne chose. Et là, tu fais quoi, avec ton entraîneur? Si tu lui rentres dedans, toute la presse dit que c’est Kita qui veut faire l’équipe. Mais si tu laisses filer, tu continues à te casser la gueule. Ça me coûte car, même si je ne suis pas quelqu’un d’intelligent, je suis un garçon logique.
Quel serait votreentraîneur idéal, alors ? Quelqu’un qui vous laisse entrer dans le vestiaire ?
Arrêtons de faire une fixation sur ce rapport entre président et entraîneur. C’est stupide. Il y a un président qui gère et un entraîneur qui est un employé. À la base, l’employé doit écouter ce qu’on lui dit, c’est tout. Un bon entraîneur, c’est celui qui sait écouter et qui sait apprendre et applique une méthode dans l’intérêt du club...
Quand vous êtes montés, en 2007, vous avez déclaré “Jamais je ne ferai confiance à un entraîneur…”
(Il coupe.) Et alors ? Qu’est-ce qu’il y a de méchant? Je persiste et signe.
Mais c’est terrible de dire ça !
Pourquoi ? Dites-le moi! Je vous dis que je constate un manque de qualité de psychologie, de pédagogie, dans la gestion humaine, et vous osez me dire que c’est terrible ce que je dis ! Mais je suis dans ma logique. C’est en ce sens que je ne peux pas faire confiance. Ils n’ont pas la formation adéquate. Regardez Blanc: il a fait une école de management (le CDES, à Limoges). J’encourage tout le monde à le faire. Il faut apprendre d’autres choses que le football.
Vous avez eu sept entraîneurs en cinq ans. La vérité, c’est que vous êtes mal conseillé…
Mais je vous signale qu’il n’y a plus d’entourage, il n’y a que mon fils cette saison. On me prend pour un imbécile qui ne comprend rien au football. Le président n’est là que pour payer et serrer des mains ! Moi, je suis dans le foot pour autre chose que le business et la représentation. J’aime le football, les footballeurs.
Vous n’auriez pas rêvé d’une présidence à la Claude Bez ou à la Bernard Tapie ?
Je n’en rêve pas, mais je pense que c’est la meilleure des solutions. Ce sont eux qui ont gagné le plus. C’est la vérité. Aulas a aussi réussi parce qu’il a un type très fidèle qui s’appelle Lacombe et son travail est exemplaire aujourd’hui.
Et vous, vous n’avez pas trouvé votre Lacombe…
Voilà, exactement. Je suis très agréablement surpris par l’organisation qu’Aulas a mise en place à Lyon. Mais la façon dont on le traite, c’est scandaleux… Au contraire, le mec qui réussit, on devrait en faire un exemple. On parle toujours des poètes quand ils sont morts. C’était des pauvres mecs qui étaient dans leur chambre avec le choléra. C’est une fois mort qu’on reconnaît votre talent.
Et vous, quelle image aimeriez-vous laisser à Nantes ?
Pff ! (Il hésite.) Quelqu’un qui aura aimé ce club. Quand on fait quelque chose, il faut l’aimer. Le jour où je partirai, j’en aurai gros sur la patate, mais c’est comme ça. C’est la vie. Le FC Nantes est une maîtresse. Mais avec du recul, je suis un peu déçu de moi-même. J’aurais dû être plus ferme. J’aurais dû continuer à avancer avec mes idées et faire comme je voulais faire. Autour de moi, on me disait que ce n’était pas possible.
Que pensez-vous de Landry Chauvin ?
Je ne pense plus. Il a un contrat, il est là pour la durée. Au club, ils le voulaient, ils l’ont eu.
Vous avez l’air presque satisfait de pouvoir dire: “J’ai laissé faire, et ils ont raté…”
Céder à l’autosatisfaction parce qu’on n’a pas réussi, ce serait malheureux. Je ne suis pas suicidaire. C’est juste dommage qu’on ne m’ait pas plus écouté et qu’on ne se soit pas assez servi de mes idées…Et c’est à moi qu’on fait des affiches “Kita, fous le camp !” “Sale Polak !”
On vous critique parce que vous êtes d’origine étrangère ?
C’est la première raison. Il y a même un ancien international français qui m’a dit que je ne pouvais pas réussir à Nantes parce que je n’étais pas nantais mais étranger. Il y a aussi le président de l’association “À la nantaise”, Le Teuff, qui
m’en a mis plein la gueule en disant : “J’ai eu la peau de Dassault, j’aurai la tienne. Sale Polak, dégage de là!” Il m’avait même appelé à l’hôpital pour me menacer…
Vous regrettez d’avoir repris Nantes ?
Je ne peux pas dire que je regrette.Mais, avec le recul, je pense que je m’y serais pris différemment. Jean-Claude Darmon m’avait dit: “Waldemar, méfie-toi. Prends un petit club, ne commence pas par Nantes, c’est trop compliqué.” Je pense qu’il avait raison.
Et vos enfants, ils en pensent quoi de cet héritage qui fout le camp ?
C’est mon héritage avant d’être le leur. Moi, on ne m’a pas donné un euro. Et puis, il n’y a pas que l’argent dans la vie.Mais tout le monde m’a freiné, y compris ma femme.
Parce qu’on ne gagne pas d’argent dans le foot ?
Mais je ne suis pas venu dans le foot pour gagner de l’argent. Je savais qu’il fallait en mettre un peu, mais je ne savais pas qu’à Nantes il fallait en mettre autant. Personne ne vous aide. Ni la Ville, ni la région. C’est dommage. Parce que si demain je m’en vais, Nantes, c’est fini ! C’est la DH.
Franchement, pourquoi rester ?
Vous êtes dans une société juridique, et la seule chose possible, c’est déposer le bilan. On ne peut pas partir comme ça. Il y a le respect de la loi, mais aussi celui des gens avec qui je travaille. Je respecterai mon engagement jusqu’au bout.
À part le dépôt de bilan, il y a l’option de revendre le club…
Vous pensez qu’avec tout l’argent que j’ai mis et tous les problèmes qui sortent dans la presse, il y a quelqu’un qui veut reprendre Nantes ? Les propositions, c’est: “Je prends le club, vous continuez à payer et je vais vous gérer le club.” Je me suis assez fait avoir comme ça, et en plus on me propose ça…
Vous êtes bloqué, en fait !
Je suis prisonnier du FC Nantes ! Mais il y a un moment où je vais péter les plombs. Je me connais, ça peut arriver d’une minute à l’autre. Il suffit d’un rien.
L’orgueil aussi vous fait rester ?
Non, le principal, c’est le club. Si, demain, j’estime que quelqu’un est capable de continuer dans le même état d’esprit, pas de problème.
À quoi va ressembler la prochaine présidence Kita ?
Je pense que je vais imposer une règle, une certaine organisation, une discipline fonctionnelle quotidienne. Il faut qu’elle soit respectée. Si elle ne l’est pas, les gens qui ne sont pas d’accord avec ça partiront. De toute façon, plus les gens souffrent, meilleurs ils sont.
Vous n’avez jamais eu envie de vous appuyer sur les anciens du club?
Il y a longtemps que j’ai essayé de le faire. Seulement, les gens n’ont pas envie. Et ce n’est pas à cause de Kita. Ils en ont assez de tout ça.
Ils ont pourtant l’amour du FC Nantes…
Tu peux être amoureux de ta femme à soixante-quinze ans et ne pas lui faire l’amour.
Vous avez parfois l’impression de dégager une image folklorique ?
Oui, mais c’est l’image que me donnent les médias. C’est dommage, mais ça ne m’empêchera pas de continuer d’avancer avec mes idées. Je suis solide.
Vraiment ?
Le football n’entrave pas ma vie professionnelle ou privée.
■ D. A. ET O. B.
Entretien Mardi 8 mai 2012 France Football
KITA «Si je m’en vais, Nantes, c’est fini »
CE N’EST PAS ENCORE CETTE SAISON que le FC Nantes retrouvera la Ligue 1. Son président en est persuadé : s’il y a échec, c’est parce qu’il n’a pas le pouvoir sportif.
DAVE APPADOO OLIVIER BOSSARD
dappadoo@francefootball.fr obossard@francefootball.fr
UNE RUE CHIC DU XVIe ARRONDISSEMENT DE PARIS. Waldemar Kita reçoit dans ses bureaux. Classes. Lookés avec goût. Des moulures au plafond, un large canapé en cuir marron dans un coin, une photo de Lech Walesa dans un autre. Le président du FC Nantes s’installe en face. Et s’étonne de voir deux enregistreurs posés devant lui. «C’est pour quoi ça ? Avec votre matériel, ça fait détective privé. On enregistre tout aujourd’hui. Mais, rassurez-vous, je ne me focalise pas dessus.» Effectivement. Le président va se livrer pendant plus de deux heures sur sa méthode souvent critiqué. Sans langue de bois. Du Kita dans le texte.
Président, vous vous méfiez de la presse ?
Le problème, c’est qu’elle est provocatrice. Surtout la presse locale. Pendant quatre ans, elle m’a cassé. Sans que je comprenne pourquoi, d’ailleurs.
Sérieusement, vous n’avez pas compris ?
Quand des gens vous disent: “Ça ne marchera pas pour vous, à cause de ça, ça et ça”, tu comprends vite. Après seulement trois mois, je me faisais traiter de tous les noms et la presse le répétait. Ce qui est drôle, c’est qu’après cinq ans c’est en train de changer. Désormais, mon fils et moi sommes en contact direct avec les médias et ça a l’air de se passer beaucoup mieux.
Vous avez peut-être également soigné votre communication ?
Non. On peut corriger des petits trucs mais pas changer un type de cinquante piges. Moi, je m’intéresse beaucoup à la psychologie. Analyser les gens, c’est vachement important. Alors, si t’as besoin de je ne sais combien d’années pour comprendre qui est l’autre, ça ne va pas du tout. Le type n’a pas changé, pourtant.
Vous n’avez pas changé depuis votre arrivée ?
Je suis le même. Lors de mon arrivée à Nantes, j’avais annoncé mon projet sur cinq ans. Tout s’est passé comme je l’avais dit. Tout, sauf la seule chose que je ne maîtrise pas : Nantes en L1. Mais le centre de formation, qui est aujourd’hui le deuxième de France alors qu’il était vingtième il y a cinq ans, personne n’en parle jamais. Au contraire, on me jette à la figure les valeurs du club, de la formation… Mais qu’est-ce que je fais depuis cinq ans? J’ai installé un nouveau staff pour la formation alors qu’avant c’était la guerre entre les éducateurs, j’ai changé l’entraîneur de la réserve car c’était la guerre avec l’équipe première, j’ai mis en place un nouveau staff médical, j’ai réorganisé tout l’administratif, le financier, le juridique. Le seul échec, c’est le domaine dans lequel je ne peux pas vraiment mettre mon nez : le sportif. Dès que je m’en mêle, je me fais bousiller.
Parce que ce n’est pas de votre compétence…
J’ai joué jusqu’à trente-cinq ans. J’ai un diplôme d’entraîneur. Je connais les hommes, le vestiaire, son odeur, la préparation de chaque joueur… La tactique? J’ai des idées, faut pas me prendre pour un imbécile. Certains entraîneurs qui ont réussi ne sont pas d’anciens footeux. Guy Roux n’a joué qu’en DH, Mourinho n’a pas beaucoup joué non plus.
Mais vous, vous n’êtes pas au contact quotidien avec ce travail-là…
Vous n’avez pas besoin d’être à la culotte (sic) pour savoir ce qui va ou pas. Vous croyez que, dans mes sociétés, j’avais la possibilité d’être vingt-quatre heures sur vingt-quatre partout?
Mais est-ce qu’un club de foot est une entreprise comme un autre ?
Non, car la matière première, c’est le joueur, c’est forcément plus complexe. Mais quand vous avez une équipe de commerciaux, ce n’est pas très différent… Dans le football, je n’ai pas la maîtrise. Alors que, dans les affaires, j’ai monté une boîte avec une seule personne et, vingt ans plus tard, 470 employés, et le produit esthétique numéro un au monde que j’ai fabriqué (NDLR: Juvéderme). C’est une réussite, non? Et pourtant, dans le football, au niveau de l’équipe première, ça ne marche pas aussi bien. Un vestiaire, c’est un État dans l’État. Le président n’a rien à dire la plupart du temps. C’est grave, quand même. Dans quelle activité un cadre supérieur, comme l’entraîneur, ne respecte pas son président ? Aucune !
C’est vraiment grave que vous ne soyez pas autorisé à vous parler librement dans le vestiaire ?
Il paraît que ça perturbe! Alors que, dans une boîte, les gens ne demandent que ça, que le président s’exprime. Ça les rassure, même. Un entraîneur pourrait se servir de la parole d’un président pour remonter les troupes quand ça va moins bien.
Ces entraîneurs qui ne vous respectent pas, ce sont pourtant vos choix…
Il y a un groupe de travail qui décide. Et si vous êtes un peu démocratique et libéral, quand la majorité veut quelque chose, vous acceptez. Même si vous n’êtes pas d’accord. Or, moi, je ne suis pas un dictateur. Ce qui est emmerdant, c’est de voir que toutes les idées qu’on avait, mais que l’on n’a pas pu imposer, tu as la preuve plus tard que c’était la bonne chose. Et là, tu fais quoi, avec ton entraîneur? Si tu lui rentres dedans, toute la presse dit que c’est Kita qui veut faire l’équipe. Mais si tu laisses filer, tu continues à te casser la gueule. Ça me coûte car, même si je ne suis pas quelqu’un d’intelligent, je suis un garçon logique.
Quel serait votreentraîneur idéal, alors ? Quelqu’un qui vous laisse entrer dans le vestiaire ?
Arrêtons de faire une fixation sur ce rapport entre président et entraîneur. C’est stupide. Il y a un président qui gère et un entraîneur qui est un employé. À la base, l’employé doit écouter ce qu’on lui dit, c’est tout. Un bon entraîneur, c’est celui qui sait écouter et qui sait apprendre et applique une méthode dans l’intérêt du club...
Quand vous êtes montés, en 2007, vous avez déclaré “Jamais je ne ferai confiance à un entraîneur…”
(Il coupe.) Et alors ? Qu’est-ce qu’il y a de méchant? Je persiste et signe.
Mais c’est terrible de dire ça !
Pourquoi ? Dites-le moi! Je vous dis que je constate un manque de qualité de psychologie, de pédagogie, dans la gestion humaine, et vous osez me dire que c’est terrible ce que je dis ! Mais je suis dans ma logique. C’est en ce sens que je ne peux pas faire confiance. Ils n’ont pas la formation adéquate. Regardez Blanc: il a fait une école de management (le CDES, à Limoges). J’encourage tout le monde à le faire. Il faut apprendre d’autres choses que le football.
Vous avez eu sept entraîneurs en cinq ans. La vérité, c’est que vous êtes mal conseillé…
Mais je vous signale qu’il n’y a plus d’entourage, il n’y a que mon fils cette saison. On me prend pour un imbécile qui ne comprend rien au football. Le président n’est là que pour payer et serrer des mains ! Moi, je suis dans le foot pour autre chose que le business et la représentation. J’aime le football, les footballeurs.
Vous n’auriez pas rêvé d’une présidence à la Claude Bez ou à la Bernard Tapie ?
Je n’en rêve pas, mais je pense que c’est la meilleure des solutions. Ce sont eux qui ont gagné le plus. C’est la vérité. Aulas a aussi réussi parce qu’il a un type très fidèle qui s’appelle Lacombe et son travail est exemplaire aujourd’hui.
Et vous, vous n’avez pas trouvé votre Lacombe…
Voilà, exactement. Je suis très agréablement surpris par l’organisation qu’Aulas a mise en place à Lyon. Mais la façon dont on le traite, c’est scandaleux… Au contraire, le mec qui réussit, on devrait en faire un exemple. On parle toujours des poètes quand ils sont morts. C’était des pauvres mecs qui étaient dans leur chambre avec le choléra. C’est une fois mort qu’on reconnaît votre talent.
Et vous, quelle image aimeriez-vous laisser à Nantes ?
Pff ! (Il hésite.) Quelqu’un qui aura aimé ce club. Quand on fait quelque chose, il faut l’aimer. Le jour où je partirai, j’en aurai gros sur la patate, mais c’est comme ça. C’est la vie. Le FC Nantes est une maîtresse. Mais avec du recul, je suis un peu déçu de moi-même. J’aurais dû être plus ferme. J’aurais dû continuer à avancer avec mes idées et faire comme je voulais faire. Autour de moi, on me disait que ce n’était pas possible.
Que pensez-vous de Landry Chauvin ?
Je ne pense plus. Il a un contrat, il est là pour la durée. Au club, ils le voulaient, ils l’ont eu.
Vous avez l’air presque satisfait de pouvoir dire: “J’ai laissé faire, et ils ont raté…”
Céder à l’autosatisfaction parce qu’on n’a pas réussi, ce serait malheureux. Je ne suis pas suicidaire. C’est juste dommage qu’on ne m’ait pas plus écouté et qu’on ne se soit pas assez servi de mes idées…Et c’est à moi qu’on fait des affiches “Kita, fous le camp !” “Sale Polak !”
On vous critique parce que vous êtes d’origine étrangère ?
C’est la première raison. Il y a même un ancien international français qui m’a dit que je ne pouvais pas réussir à Nantes parce que je n’étais pas nantais mais étranger. Il y a aussi le président de l’association “À la nantaise”, Le Teuff, qui
m’en a mis plein la gueule en disant : “J’ai eu la peau de Dassault, j’aurai la tienne. Sale Polak, dégage de là!” Il m’avait même appelé à l’hôpital pour me menacer…
Vous regrettez d’avoir repris Nantes ?
Je ne peux pas dire que je regrette.Mais, avec le recul, je pense que je m’y serais pris différemment. Jean-Claude Darmon m’avait dit: “Waldemar, méfie-toi. Prends un petit club, ne commence pas par Nantes, c’est trop compliqué.” Je pense qu’il avait raison.
Et vos enfants, ils en pensent quoi de cet héritage qui fout le camp ?
C’est mon héritage avant d’être le leur. Moi, on ne m’a pas donné un euro. Et puis, il n’y a pas que l’argent dans la vie.Mais tout le monde m’a freiné, y compris ma femme.
Parce qu’on ne gagne pas d’argent dans le foot ?
Mais je ne suis pas venu dans le foot pour gagner de l’argent. Je savais qu’il fallait en mettre un peu, mais je ne savais pas qu’à Nantes il fallait en mettre autant. Personne ne vous aide. Ni la Ville, ni la région. C’est dommage. Parce que si demain je m’en vais, Nantes, c’est fini ! C’est la DH.
Franchement, pourquoi rester ?
Vous êtes dans une société juridique, et la seule chose possible, c’est déposer le bilan. On ne peut pas partir comme ça. Il y a le respect de la loi, mais aussi celui des gens avec qui je travaille. Je respecterai mon engagement jusqu’au bout.
À part le dépôt de bilan, il y a l’option de revendre le club…
Vous pensez qu’avec tout l’argent que j’ai mis et tous les problèmes qui sortent dans la presse, il y a quelqu’un qui veut reprendre Nantes ? Les propositions, c’est: “Je prends le club, vous continuez à payer et je vais vous gérer le club.” Je me suis assez fait avoir comme ça, et en plus on me propose ça…
Vous êtes bloqué, en fait !
Je suis prisonnier du FC Nantes ! Mais il y a un moment où je vais péter les plombs. Je me connais, ça peut arriver d’une minute à l’autre. Il suffit d’un rien.
L’orgueil aussi vous fait rester ?
Non, le principal, c’est le club. Si, demain, j’estime que quelqu’un est capable de continuer dans le même état d’esprit, pas de problème.
À quoi va ressembler la prochaine présidence Kita ?
Je pense que je vais imposer une règle, une certaine organisation, une discipline fonctionnelle quotidienne. Il faut qu’elle soit respectée. Si elle ne l’est pas, les gens qui ne sont pas d’accord avec ça partiront. De toute façon, plus les gens souffrent, meilleurs ils sont.
Vous n’avez jamais eu envie de vous appuyer sur les anciens du club?
Il y a longtemps que j’ai essayé de le faire. Seulement, les gens n’ont pas envie. Et ce n’est pas à cause de Kita. Ils en ont assez de tout ça.
Ils ont pourtant l’amour du FC Nantes…
Tu peux être amoureux de ta femme à soixante-quinze ans et ne pas lui faire l’amour.
Vous avez parfois l’impression de dégager une image folklorique ?
Oui, mais c’est l’image que me donnent les médias. C’est dommage, mais ça ne m’empêchera pas de continuer d’avancer avec mes idées. Je suis solide.
Vraiment ?
Le football n’entrave pas ma vie professionnelle ou privée.
■ D. A. ET O. B.
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zaka - Professionnel
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- Localisation: rouen (devilles les rouen )
Re: Revue de presse
Faudrait ouvrir un topic spécial pour cette ITW, elle est juste collector
Cet abruti reste fidèle à lui même, le passage sur la formation est juste magique, le FCN 2ème centre de france grace à lui sans déconné.
J'en peut plus de ce type, il n'y a personne pour le faire taire?
Cet abruti reste fidèle à lui même, le passage sur la formation est juste magique, le FCN 2ème centre de france grace à lui sans déconné.
J'en peut plus de ce type, il n'y a personne pour le faire taire?
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the_snake - U17
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- Enregistré le: 09 Avr 2011, 00:36
Re: Revue de presse
Puanise, y'a du lourd effectivement.
Il a une drôle de pensée, qui n'arrange pas nos affaires.
Heureusement qu'il n'a pas été plus ferme, sinon, on serait déjà en DH :
"J’aurais dû être plus ferme.
J’aurais dû continuer à avancer avec mes idées et faire comme je voulais faire."
Je sens que l'année prochaine va être folklorique encore une fois.
Un mauvais début de saison et on pourra dire bye-bye à Landry.
A la question : Que pensez-vous de Landry Chauvin ?
Mr Kita répond : "Je ne pense plus. Il a un contrat, il est là pour la durée. Au club, ils le voulaient, ils l’ont eu."...
C’est juste dommage qu’on ne m’ait pas plus écouté et qu’on ne se soit pas assez servi de mes idées…
Une petite dernière :
"plus les gens souffrent, meilleurs ils sont."
Il a une drôle de pensée, qui n'arrange pas nos affaires.
Heureusement qu'il n'a pas été plus ferme, sinon, on serait déjà en DH :
"J’aurais dû être plus ferme.
J’aurais dû continuer à avancer avec mes idées et faire comme je voulais faire."
Je sens que l'année prochaine va être folklorique encore une fois.
Un mauvais début de saison et on pourra dire bye-bye à Landry.
A la question : Que pensez-vous de Landry Chauvin ?
Mr Kita répond : "Je ne pense plus. Il a un contrat, il est là pour la durée. Au club, ils le voulaient, ils l’ont eu."...
C’est juste dommage qu’on ne m’ait pas plus écouté et qu’on ne se soit pas assez servi de mes idées…
Une petite dernière :
"plus les gens souffrent, meilleurs ils sont."
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Une altercation aurait opposé Florian Raspentino à Rudy Riou dans les salons de l'hôtel Chez Walter où résidaient les Canaris hier. L'attaquant nantais aurait d'abord eu un accrochage avec Fabrice Pancrate avant de s'en prendre au portier.
Il aurait fallu l'intervention de leurs coéquipiers pour séparer les deux hommes.
Mon avis :
Il est temps qu'il parte on dirait...
Il aurait fallu l'intervention de leurs coéquipiers pour séparer les deux hommes.
Mon avis :
Il est temps qu'il parte on dirait...
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Dans un groupe ce sont des choses qui arrivent aussi... on ne connais rien de cette histoire et tout de suite le coupable c'est Raspentino, pourquoi? parcequ'il veut partir? tient et s'il restait finalement...
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the_snake - U17
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