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Revue de presse
Re: Revue de presse
j'adore notre entraineur et c'est commentaire
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Bettamale44 - U17
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Re: Revue de presse
Yvonnick Sidaner (30 ans), coordinateur des U11 et U13 du FC Nantes, a été écarté de l'école de football du club jaune et vert.
Le défenseur latéral de l'USSA Vertou (CFA2) était revenu cet été au sein de la Maison jaune avec Johann Sidaner, son frère nommé responsable de la préformation et de l’école de football.
Il y a quelques saisons, Yvonnick Sidaner et ses collègues de la préformation de l'époque, avaient attaqué l'octuple champion de France devant les prud’hommes.
La justice leur donnant finalement raison. Il semblerait que le président Waldemar Kita n'ait pas oublié cet épisode...
C'est quand même étrange de vouloir bosser pour une entreprise qu'on a mis au prud'hommes quelques temps auparavant
C'est étonnant des 2 parties : pour celui qui veut revenir travailler mais aussi de la part de l'employeur ...
Le défenseur latéral de l'USSA Vertou (CFA2) était revenu cet été au sein de la Maison jaune avec Johann Sidaner, son frère nommé responsable de la préformation et de l’école de football.
Il y a quelques saisons, Yvonnick Sidaner et ses collègues de la préformation de l'époque, avaient attaqué l'octuple champion de France devant les prud’hommes.
La justice leur donnant finalement raison. Il semblerait que le président Waldemar Kita n'ait pas oublié cet épisode...
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C'est quand même étrange de vouloir bosser pour une entreprise qu'on a mis au prud'hommes quelques temps auparavant
C'est étonnant des 2 parties : pour celui qui veut revenir travailler mais aussi de la part de l'employeur ...
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Quelques infos sur le futur mercato et sur les choix tactiques de Chauvin sur le plan offensif, suite au match contre Monaco
Quelques morceaux choisis
« En attaque, je ne suis demandeur de personne. » dit Landry Chauvin suite aux 2 buts de Florian Raspentino.
« Jouer à droite, c'est pour lui (Raspentino) une bonne transition de l'amateur vers sa première saison pro.
Je suis persuadé qu'il deviendra un bon avant-centre. »
Mais il nuance « Il est plus à l'aise quand il est face au jeu que dos au jeu.
Flo est plus capable d'embêter les défenseurs s'il arrive de face que s'il devait tenir le ballon dos au jeu. »
Dans ce domaine, il estime que Djordjevic a « très bien rempli son rôle » face aux Monégasques.
Pas question pour le moment de perturber l'équilibre de son équipe en repositionnant Raspentino dans l'axe, mais l'objection n'est pas rejetée.
« Le remplacer à droite, on peut le faire. Avec les retours de Pancrate, de Bessat, puis celui de Gakpé, j'ai plus d'options. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir six joueurs pour trois postes. »
Wiltord s'est imposé en joker de luxe, Pancrate, lui, « a des qualités athlétiques qui pourront nous rendre des services sur les terrains difficiles qui s'annoncent », dixit son coach. Gakpé peut basculer d'un couloir à l'autre.
Landry Chauvin n'écarte aucune combinaison, même s'il tient compte des expérimentations passées : « Filip (Djordjevic) et Sylvain (Wiltord) peuvent être associés avec n'importe qui.
L'un avec l'autre, on l'a déjà vu, c'est plus compliqué car leur profil est similaire. »
Surtout, il tient à ce trident offensif qui lui a plutôt donné satisfaction : « À chaque fois qu'on a fait des matches moyens, c'est lorsque l'on a joué en 4-4-2, qui nous a surtout servis en cours de match, pour adapter notre stratégie. »
Selon lui, son organisation en 4-3-3 prend toute sa dimension quand « vous avez de vrais attaquants pour animer les côtés car ils se muent en seconds avants-centres. »
Ce que Raspentino a parfaitement su exploiter (surtout face au 3-5-2 de Marco Simone).
Une prestation qui doit accélérer les discussions sur son avenir à Nantes : « En tant qu'entraîneur, je voudrais que son cas soit réglé très vite. Le pari a été fait par le club, il serait dommage qu'il nous échappe. Lui a envie de rester. »
Celui qui était à l'origine arrivé cet été pour renforcer l'équipe réserve est aujourd'hui en passe de devenir l'atout offensif n°1 des Canaris.
Quelques morceaux choisis
« En attaque, je ne suis demandeur de personne. » dit Landry Chauvin suite aux 2 buts de Florian Raspentino.
« Jouer à droite, c'est pour lui (Raspentino) une bonne transition de l'amateur vers sa première saison pro.
Je suis persuadé qu'il deviendra un bon avant-centre. »
Mais il nuance « Il est plus à l'aise quand il est face au jeu que dos au jeu.
Flo est plus capable d'embêter les défenseurs s'il arrive de face que s'il devait tenir le ballon dos au jeu. »
Dans ce domaine, il estime que Djordjevic a « très bien rempli son rôle » face aux Monégasques.
Pas question pour le moment de perturber l'équilibre de son équipe en repositionnant Raspentino dans l'axe, mais l'objection n'est pas rejetée.
« Le remplacer à droite, on peut le faire. Avec les retours de Pancrate, de Bessat, puis celui de Gakpé, j'ai plus d'options. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir six joueurs pour trois postes. »
Wiltord s'est imposé en joker de luxe, Pancrate, lui, « a des qualités athlétiques qui pourront nous rendre des services sur les terrains difficiles qui s'annoncent », dixit son coach. Gakpé peut basculer d'un couloir à l'autre.
Landry Chauvin n'écarte aucune combinaison, même s'il tient compte des expérimentations passées : « Filip (Djordjevic) et Sylvain (Wiltord) peuvent être associés avec n'importe qui.
L'un avec l'autre, on l'a déjà vu, c'est plus compliqué car leur profil est similaire. »
Surtout, il tient à ce trident offensif qui lui a plutôt donné satisfaction : « À chaque fois qu'on a fait des matches moyens, c'est lorsque l'on a joué en 4-4-2, qui nous a surtout servis en cours de match, pour adapter notre stratégie. »
Selon lui, son organisation en 4-3-3 prend toute sa dimension quand « vous avez de vrais attaquants pour animer les côtés car ils se muent en seconds avants-centres. »
Ce que Raspentino a parfaitement su exploiter (surtout face au 3-5-2 de Marco Simone).
Une prestation qui doit accélérer les discussions sur son avenir à Nantes : « En tant qu'entraîneur, je voudrais que son cas soit réglé très vite. Le pari a été fait par le club, il serait dommage qu'il nous échappe. Lui a envie de rester. »
Celui qui était à l'origine arrivé cet été pour renforcer l'équipe réserve est aujourd'hui en passe de devenir l'atout offensif n°1 des Canaris.
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Merci Cocoach pour cette actualite croustillante, jadore je rentre du travail et je lis l'actu sur mon club merci bcp et bonne nuit
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charlyfcnmiami - U14
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Re: Revue de presse
charlyfcnmiami a écrit:Merci Cocoach pour cette actualite croustillante, jadore je rentre du travail et je lis l'actu sur mon club merci bcp et bonne nuit
C'est le principe premier de ce forum.
Heureusement qu'il y a encore des personnes comme toi qui apprécie notre travail
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Kita: "Pourquoi voulez-vous que je parte maintenant ?"
En dépit des critiques et des rumeurs, Waldemar Kita n'a pas l'intention de revendre le FC Nantes, dont il a pris les rênes en 2007. "Ce n'est pas ma préoccupation du moment", nous a-t-il affirmé en exclusivité. L'homme d'affaires franco-polonais estime que le club "est en train de grandir".
Les critiques ne l'atteignent pas. Elles l'effleurent à peine. Les rumeurs ? Il les balaye d'un revers de la main. Waldemar Kita a pris l'habitude de vivre avec. Depuis 2007, l'homme d'affaires franco-polonais est le propriétaire du FC Nantes. Un président contesté, exaspéré "qu'on focalise sur les coups de gueule d'une minorité". Et à qui l'on prête des envies de revente. S'il a un temps entamé des négociations avec de potentiels repreneurs, l'idée de céder le club n'est visiblement plus d'actualité. "Je ne suis pas dans cet état d'esprit, nous confie-t-il au téléphone. Ce n'est pas ma préoccupation du moment. Que je reste ou non, ça n'a aucune importance. En tant que chef d'entreprise, j'ai une responsabilité. Ce qui m'importe, c'est de structurer le club. Qu'il continue de vivre, avec ou sans moi. Mais pourquoi voulez-vous que je parte maintenant, alors que j'ai investi massivement dans le centre de formation ?"
Au début de son mandat, le club a pourtant recruté "des joueurs qui n'avaient pas la carrure pour jouer à Nantes". Résultat: deux descentes en Ligue 2. Pour remonter la pente, Kita a donc puisé dans la fameuse école nantaise. Il en "récolte aujourd'hui les fruits". Ses porte-drapeaux se nomment Adrien Trébel (20 ans) et Jordan Veretout (18 ans), deux purs produits maisons... façonnés par des formateurs priés entre-temps de quitter le navire. "Quand je suis arrivé, j'avais dit qu'il faudrait entre trois et cinq ans pour relancer la machine, rappelle le patron des Canaris. Le centre de formation n'était que le 19e en France. Je lui ai donné des moyens, humains et financiers. Aujourd'hui, il est redevenu l'un des meilleurs. Nos équipes de jeunes sont performantes. On a de plus en plus d'internationaux. Et huit joueurs issus de la formation ont intégré notre effectif professionnel. Ça veut bien dire quelque chose : ce club est en train de grandir."
"Globalement, je ne pense pas m'être beaucoup trompé"
Mais cette croissance a un prix. En quatre saisons, Kita aurait déboursé entre 60 et 80 millions d'euros de sa poche. Pour "un bilan décevant par rapport aux sommes investies". Englués en Ligue 2, les Canaris cherchent toujours à s'extraire d'"un championnat très exigeant au niveau de la concentration, où tu ne me peux pas te permettre la moindre seconde d'inattention". "La deuxième division réclame une vraie discipline. On n'est pas encore habitués à jouer à ce niveau-là, mais on apprend."
Sur les bords de l'Erdre, Waldemar Kita a appris à gérer "une entreprise pas comme les autres". Pour l'ancien président du FC Lausanne-Sport, "Nantes, c'est une expérience". Au gré de laquelle il a entretenu sa réputation de coupeurs de têtes: en quatre ans, Kita a déjà usé huit entraîneurs. Plus qu'entre 1963 et 2001. Au royaume de la stabilité, ce turnover incessant choque. Mais celui qui a fait fortune dans la lentille intraoculaire estime avoir vu clair. "Globalement, je ne pense pas m'être beaucoup trompé, rétorque Kita. Je ferai juste certaines choses différemment." Lesquelles ? "Je ne me laisserai plus imposer des idées qui ne sont pas les miennes. On ne respecte pas assez les présidents. On a tendance à l'oublier, mais iIs connaissent aussi bien le foot que les entraîneurs ou les joueurs. Peut-être même mieux."
Eurosport
En dépit des critiques et des rumeurs, Waldemar Kita n'a pas l'intention de revendre le FC Nantes, dont il a pris les rênes en 2007. "Ce n'est pas ma préoccupation du moment", nous a-t-il affirmé en exclusivité. L'homme d'affaires franco-polonais estime que le club "est en train de grandir".
Les critiques ne l'atteignent pas. Elles l'effleurent à peine. Les rumeurs ? Il les balaye d'un revers de la main. Waldemar Kita a pris l'habitude de vivre avec. Depuis 2007, l'homme d'affaires franco-polonais est le propriétaire du FC Nantes. Un président contesté, exaspéré "qu'on focalise sur les coups de gueule d'une minorité". Et à qui l'on prête des envies de revente. S'il a un temps entamé des négociations avec de potentiels repreneurs, l'idée de céder le club n'est visiblement plus d'actualité. "Je ne suis pas dans cet état d'esprit, nous confie-t-il au téléphone. Ce n'est pas ma préoccupation du moment. Que je reste ou non, ça n'a aucune importance. En tant que chef d'entreprise, j'ai une responsabilité. Ce qui m'importe, c'est de structurer le club. Qu'il continue de vivre, avec ou sans moi. Mais pourquoi voulez-vous que je parte maintenant, alors que j'ai investi massivement dans le centre de formation ?"
Au début de son mandat, le club a pourtant recruté "des joueurs qui n'avaient pas la carrure pour jouer à Nantes". Résultat: deux descentes en Ligue 2. Pour remonter la pente, Kita a donc puisé dans la fameuse école nantaise. Il en "récolte aujourd'hui les fruits". Ses porte-drapeaux se nomment Adrien Trébel (20 ans) et Jordan Veretout (18 ans), deux purs produits maisons... façonnés par des formateurs priés entre-temps de quitter le navire. "Quand je suis arrivé, j'avais dit qu'il faudrait entre trois et cinq ans pour relancer la machine, rappelle le patron des Canaris. Le centre de formation n'était que le 19e en France. Je lui ai donné des moyens, humains et financiers. Aujourd'hui, il est redevenu l'un des meilleurs. Nos équipes de jeunes sont performantes. On a de plus en plus d'internationaux. Et huit joueurs issus de la formation ont intégré notre effectif professionnel. Ça veut bien dire quelque chose : ce club est en train de grandir."
"Globalement, je ne pense pas m'être beaucoup trompé"
Mais cette croissance a un prix. En quatre saisons, Kita aurait déboursé entre 60 et 80 millions d'euros de sa poche. Pour "un bilan décevant par rapport aux sommes investies". Englués en Ligue 2, les Canaris cherchent toujours à s'extraire d'"un championnat très exigeant au niveau de la concentration, où tu ne me peux pas te permettre la moindre seconde d'inattention". "La deuxième division réclame une vraie discipline. On n'est pas encore habitués à jouer à ce niveau-là, mais on apprend."
Sur les bords de l'Erdre, Waldemar Kita a appris à gérer "une entreprise pas comme les autres". Pour l'ancien président du FC Lausanne-Sport, "Nantes, c'est une expérience". Au gré de laquelle il a entretenu sa réputation de coupeurs de têtes: en quatre ans, Kita a déjà usé huit entraîneurs. Plus qu'entre 1963 et 2001. Au royaume de la stabilité, ce turnover incessant choque. Mais celui qui a fait fortune dans la lentille intraoculaire estime avoir vu clair. "Globalement, je ne pense pas m'être beaucoup trompé, rétorque Kita. Je ferai juste certaines choses différemment." Lesquelles ? "Je ne me laisserai plus imposer des idées qui ne sont pas les miennes. On ne respecte pas assez les présidents. On a tendance à l'oublier, mais iIs connaissent aussi bien le foot que les entraîneurs ou les joueurs. Peut-être même mieux."
Eurosport
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Bettamale44 - U17
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Re: Revue de presse
Toujours surprenant le Kita.
Surtout sa dernière phrase :
"Je ne me laisserai plus imposer des idées qui ne sont pas les miennes. On ne respecte pas assez les présidents. On a tendance à l'oublier, mais iIs connaissent aussi bien le foot que les entraîneurs ou les joueurs. Peut-être même mieux."
Ça je ne comprendrais jamais comment un président peut se mêler à l'espace purement sportif.
C'est pour moi incompatible
Surtout sa dernière phrase :
"Je ne me laisserai plus imposer des idées qui ne sont pas les miennes. On ne respecte pas assez les présidents. On a tendance à l'oublier, mais iIs connaissent aussi bien le foot que les entraîneurs ou les joueurs. Peut-être même mieux."
Ça je ne comprendrais jamais comment un président peut se mêler à l'espace purement sportif.
C'est pour moi incompatible
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Autant je ne suis pas de celle qui critique Kita à longueur de temps, quitte à même complétement l'oublier au profit du sportif, mais j'ai été choqué par cette phrase.Il est fort quand même, nous faire croire qu'il connait très bien le foot, qu'il aime ça peut-être, mais faut pas abuser !
Quel boulard waldi
Quel boulard waldi
Il y a eu Landreau, Vahirua, Signorino, Keseru... Il y a et il y aura Veretout et Sasso ♥
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Clem85 - U16
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Re: Revue de presse
"Globalement, je ne pense pas m'être beaucoup trompé"
C'est ce point qui me choque le plus moi
Ne pas reconnaitre ses erreurs, surtout pour un président, c'est inconscient voir dangereux...j'espère qu'il ment et qu'au fond, il sait très bien qu'il a fait de belles conneries
ps : Et bien sur merci COCOach, encore une fois
C'est ce point qui me choque le plus moi
Ne pas reconnaitre ses erreurs, surtout pour un président, c'est inconscient voir dangereux...j'espère qu'il ment et qu'au fond, il sait très bien qu'il a fait de belles conneries
ps : Et bien sur merci COCOach, encore une fois
"Retour aux valeurs
Retour au jeu"
Retour au jeu"
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victor - U17
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- Enregistré le: 02 Nov 2011, 16:54
Re: Revue de presse
OUi...
j'ai coupé la phrase un peu trop rapidement.
Bien sur que ce "Globalement je ne pense pas m'être beaucoup trompé" est une énormité venant de sa part !
C'est marrant, personne n'a débuté un sujet : "Les erreurs de Kita depuis son arrivée en 2007"
j'ai coupé la phrase un peu trop rapidement.
Bien sur que ce "Globalement je ne pense pas m'être beaucoup trompé" est une énormité venant de sa part !
C'est marrant, personne n'a débuté un sujet : "Les erreurs de Kita depuis son arrivée en 2007"
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COCOach - Président
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- Enregistré le: 19 Juin 2010, 02:18
Re: Revue de presse
Une nouvelle fois, Landry Chauvin précise ses envies pour ce mercato hivernal
Même s'il attend le résultat des 3 derniers matchs avant la trêve (Reims - Laval - Amiens), le coach aimerait renforcer le milieu de terrain pour pallier à une potentielle blessure, / suspension ou à un coup de moins bien de nos 2 pépites Trébel et Veretout. Bien évidemment, en aucun cas, c'est pour obscurcir leur avenir au sein du club.
En aparté, on est bien embêté sans Ngoyi et Veretout contre Reims pour composer le 11 de départ.
Landry compare le joueur qu'il recherche à Enzo Reale (talentueux joueur de Boulogne prêté par Lyon)
Le milieu Boulonnais est jeune, très actif,vif et malin.
Enfin, il confirme qu'un dégraissage doit être fait si le club veut recruter.
6 joueurs ont un bon de sortie (dont 1 recruté par Chauvin)
Je les cite une nouvelle fois : Tixier, Ba, Keita, Yero Diop, Benzerga et Dalé
Diallo ne fait pas partie de la liste, c'est étonnant !
Sur le plan offensif, l'entraineur a déjà ce qu'il lui faut. Il compte sur Bessat et Pancrate pour compléter son trident - Gakpé - Djordjevic - Raspentino (sans oublier le joker de luxe, Wiltord)
Par contre, il ne parle pas du secteur défensif ou quelques points d'interrogations subsistent : Sasso ? doublure Veigneau ?
Même s'il attend le résultat des 3 derniers matchs avant la trêve (Reims - Laval - Amiens), le coach aimerait renforcer le milieu de terrain pour pallier à une potentielle blessure, / suspension ou à un coup de moins bien de nos 2 pépites Trébel et Veretout. Bien évidemment, en aucun cas, c'est pour obscurcir leur avenir au sein du club.
En aparté, on est bien embêté sans Ngoyi et Veretout contre Reims pour composer le 11 de départ.
Landry compare le joueur qu'il recherche à Enzo Reale (talentueux joueur de Boulogne prêté par Lyon)
Le milieu Boulonnais est jeune, très actif,vif et malin.
Enfin, il confirme qu'un dégraissage doit être fait si le club veut recruter.
6 joueurs ont un bon de sortie (dont 1 recruté par Chauvin)
Je les cite une nouvelle fois : Tixier, Ba, Keita, Yero Diop, Benzerga et Dalé
Diallo ne fait pas partie de la liste, c'est étonnant !
Sur le plan offensif, l'entraineur a déjà ce qu'il lui faut. Il compte sur Bessat et Pancrate pour compléter son trident - Gakpé - Djordjevic - Raspentino (sans oublier le joker de luxe, Wiltord)
Par contre, il ne parle pas du secteur défensif ou quelques points d'interrogations subsistent : Sasso ? doublure Veigneau ?
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Concernant les commentaires de notre cher president, je ne suis pas encore convaincu que nous ayons un meilleur centre aujourd'hui qu'il y a 5 ans : il n'y a que 2 joueurs issus de Nantes dans les titulaires, c'est quand moins que beaucoup de club en France il me semble : Montpellier, Toulouse, Auxerre, Rennes ... Nous avons une equipe jeune principalement du fait de recrutement effectue, et les jeunes font tout pour que le coach leur fasse confiance.
Je suis d'accord avec Victor, Kita sait qu'il a gere le FCN comme un jouet ces dernieres annees, que ca lui a coute bien assez cher et ne lui a creer plus de probleme que de joie. Je pense qu'il se concentre desormais sur la partie gestion du club
Concernant les recrues du mercato hivernal,
Priorite 1 - suis je le seul a vouloir un milieu offensif gauche ? tous les match que j'ai vu, on n'etait pas tres percutant a gauche. (Gapke il percute bien, mais il tricote trop, Bessat il percute rien du tout)
Priorite 2- si Sasso ne fait pas l'affaire de L Chauvin, il faudrait un Defenseur central, car a part la doublette Vivian/Djilo, il n'y a pas de solution de secours (Cheyrou ne fait pas l'affaire).
Priorite 3- Concernant la doublure Veigneau, personnellement je ne le mettrai pas en priorite 1, car il est plus facile de deplacer un autre joueur a ce poste lorsque Veigneau sera absent - il apportera moins offensivement, mais sur 1 ou 2 matchs nous devrions pouvoir nous en passer
Resterai aussi a palier les eventuels departs d'un des titulaires, mais comme l'equipe est jeune je ne vois potentiellement que Veigneau ou Djordjevic qui pourrait interesser un L1 pour un mercato hivernal
Je suis d'accord avec Victor, Kita sait qu'il a gere le FCN comme un jouet ces dernieres annees, que ca lui a coute bien assez cher et ne lui a creer plus de probleme que de joie. Je pense qu'il se concentre desormais sur la partie gestion du club
Concernant les recrues du mercato hivernal,
Priorite 1 - suis je le seul a vouloir un milieu offensif gauche ? tous les match que j'ai vu, on n'etait pas tres percutant a gauche. (Gapke il percute bien, mais il tricote trop, Bessat il percute rien du tout)
Priorite 2- si Sasso ne fait pas l'affaire de L Chauvin, il faudrait un Defenseur central, car a part la doublette Vivian/Djilo, il n'y a pas de solution de secours (Cheyrou ne fait pas l'affaire).
Priorite 3- Concernant la doublure Veigneau, personnellement je ne le mettrai pas en priorite 1, car il est plus facile de deplacer un autre joueur a ce poste lorsque Veigneau sera absent - il apportera moins offensivement, mais sur 1 ou 2 matchs nous devrions pouvoir nous en passer
Resterai aussi a palier les eventuels departs d'un des titulaires, mais comme l'equipe est jeune je ne vois potentiellement que Veigneau ou Djordjevic qui pourrait interesser un L1 pour un mercato hivernal
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zoran_vulic - U14
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Re: Revue de presse
Non, non, je te rejoins et je les toujours dis : il nous manque un ailier !
J'avais plutôt dis à droite, mais bon, à gauche aussi ça manque, même si je trouve Bessat dans le mieux en ce moment.
Chauvin compte sur Gakpé, Pancrate et Bessat. Ajoutons à cela, qu'il préfère pour l'instant voir Raspentino à droite. Ca fait donc 4 joueurs pour 2 postes. Numériquement parlant c'est bien assez pour un club de L2.
Enfin, on sait que de nombreux joueurs sont polyvalents et ça c'est le point positif.
Pour le départ de Veigneau : je ne pense pas quand même
Concernant Djordjevic, je ne crois pas qu'il y ait foule sur son dossier...
J'avais plutôt dis à droite, mais bon, à gauche aussi ça manque, même si je trouve Bessat dans le mieux en ce moment.
Chauvin compte sur Gakpé, Pancrate et Bessat. Ajoutons à cela, qu'il préfère pour l'instant voir Raspentino à droite. Ca fait donc 4 joueurs pour 2 postes. Numériquement parlant c'est bien assez pour un club de L2.
Enfin, on sait que de nombreux joueurs sont polyvalents et ça c'est le point positif.
Pour le départ de Veigneau : je ne pense pas quand même
Concernant Djordjevic, je ne crois pas qu'il y ait foule sur son dossier...
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Avez-vous réservé vos places sur le célèbre site de vente privée ?
Affiche de L1, de L2 à prix sacrifiés vous attendent ICI
Pour les retardataires, il reste actuellement 2 affiches du FC Nantes (avec 50 % de réduction sur le prix du billet)
- Nantes - Tours : 28 janvier 2012 - de 3 à 8 €
- Nantes - Chateauroux : 11 février 2012 - de 3 à 8 €
D'autres clubs proposent des tarifs alléchants, alors n'hésitez pas à aller faire un tour.
Les premiers seront les mieux servis...
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COCOach - Président
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Re: Revue de presse
Guy HILLION (Chelsea FC) : "En France chez les jeunes, je suis au courant de tout !"
La légende, qui fait peu cas du travail d'équipe qui régnait au FC Nantes dans les années 80-90 autour de Robert Budzinski, veut qu'il soit à l'origine d'une bonne dizaine de carrières de joueurs internationaux, de Carrière à Toulalan en passant par Berson ou Olembé. Il faut donc croire que cette légende a traversé la Manche car Guy Hillion, l'une des pierres angulaires du grand Nantes, fait partie des scoots du FC Chelsea depuis six ans. A leur manière, les Anglais comptent sur le réseau et le savoir-faire de l'ancien milieu de terrain de Saint-Brieuc pour repérer les futures stars en France et en Afrique. (par Johan Cruyff)
M. Hillion, quel joueur étiez-vous ?
Un joueur de CFA qui a évolué à Saint-Brieuc dans un registre plus technique que physique, c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais pu évoluer au niveau professionnel. Il me manquait cette dimension physique qui ne me permettait pas de tenir quatre-vingt dix minutes à forte intensité comme le veut le haut niveau. J'avais une bonne vision du jeu mais mon corps n'était pas adapté au haut niveau. J'ai joué jusqu'à vingt-huit ans et j'ai arrêté ensuite pour des raisons professionnelles. J'étais commercial dans une entreprise de granit.
De votre Bretagne natale à Nantes, où vous avez finalement atterri et fait carrière, comment s'est effectuée la transition ?
Par hasard (rires) ! Passé directeur commercial de ma boite, je suis venu m'installer à Nantes pour diriger l'agence que nous y avions. Et, de fils en aiguilles, c'est comme ça que j'ai fini au FC Nantes. Un ami qui jouait avec les anciens du FCNA le dimanche matin m'a demandé de venir avec eux pour faire le nombre et le jour où j'ai été licencié économique, Coco Suaudeau, qui dirigeait les pros, et Raynald Denoueix qui était à la formation, m'ont proposé de les rejoindre pour m'occuper du recrutement des jeunes. D'abord à mi-temps, je suis rapidement passé à plein temps, en assumant également la responsabilité administrative du centre de formation.
Vous destiniez-vous à un tel destin dans le football et auprès des jeunes ?
Non, absolument pas, d'ailleurs je n'ai jamais passé mes diplômes d'entraîneur. J'étais un amoureux du FC Nantes quand j'étais à Saint-Brieuc, mais il était complètement irréel pour moi de me retrouver dans le même bureau que Suaudeau ou Denoueix à discuter de recrutement.
Aviez-vous des prédispositions pour réussir dans ce domaine du recrutement des jeunes ?
J'étais avant tout, et je demeure encore, un adepte de la philosophie nantaise. J'ai ajouté à ça une bonne partie des qualités que j'exprimais en tant que commercial au niveau du contact humain et d'un certain savoir faire dans la négociation. Un bon recruteur de jeunes ne peut pas être seulement un bon technicien, il lui faut aussi avoir un bon relationnel pour convaincre et donner confiance, être un bon commercial. Certains clubs ont des recruteurs très qualifiés mais qui sont nuls une fois qu'ils doivent finaliser les premiers contacts.
Vous êtes resté à Nantes de 1994 à 2000 avec pas mal de réussite, pourquoi être parti à Bordeaux ensuite ?
J'avais simplement envie de voir autre chose. J'avais été approché par le PSG et Jean-Luc Lamarche, par le PSG, par l'OM et Eric Di Méco, mais c'est finalement à Bordeaux, le dernier à se manifester, que je suis allé pour assumer le même rôle qu'à Nantes. J'avais avec Jean-Louis Triaud, Charles Camporo et Alain Devesweeler de très bonnes relations et j'évoluais dans des structures remarquables mais l'ambiance s'est vite dégradée. J'ai été confrontée à pas mal de jalousies parce que j'ai forcément pris la place de quelqu'un et les Bordelais pur jus l'ont mal pris. Disons qu'entre 2001 et 2005 j'ai fait aux Girondins ce que j'avais à y faire mais je me suis lassé d'être sans cesse obligé de ma bagarrer et d'éviter les peaux de bananes.
Quand vous arrêtez en 2005, souhaitiez-vous rebondir ailleurs ?
Non, nous en avions discuté avec ma femme et je souhaitais prendre ma retraite. J'avais juste dit à Rampillon à Rennes que je pouvais lui donner un coup de mains mais seulement le week-end.
Et c'est là que Chelsea s'est manifesté !
Oui, six mois après j'ai reçu l'appel d'un agent mandaté par le FC Chelsea qui souhaitait me rencontrer. L'envie est vite revenue et pas uniquement en raison des conditions financières. Car j'aurais bien continué à Bordeaux si l'atmosphère avait été plus saine. Là, à Chelsea, j'avais la chance de découvrir un club anglais et de travailler un peu différemment... Il faut croire que ça me convient car j'y suis toujours.
Malgré un bref retour au FC Nantes. Racontez-nous pourquoi il fut si bref !
Parce qu'il s'agissait d'une erreur de casting, de la part de M. Kita et de ma part d'avoir accepté son offre. Naïvement, eu égard à mon passé au club et aux efforts qu'il consentait pour me recruter, je pensais qu'il allait me donner les pleins pouvoirs. J'ai vite vu qu'il ne serait rien et j'ai préféré tout arrêter. On n'est pas fait pour travailler ensemble. Je n'ai pas vocation à n'être qu'une caisse d'enregistrement, une simple boite aux lettres. J'aurais du être plus intransigeant sur les contours du rôle pour lequel il me faisait venir. Au moins, désormais, je comprends mieux pourquoi le club est tombé si bas. Et tant qu'il y aura cette présidence, je ne vois pas comment ils pourront remonter la pente. En quelques semaines j'aurais au moins eu la satisfaction de recruter le staff en place et de faire venir Raspentino...
A partir de là, votre retour à Chelsea était-il évident et naturel ?
Entre temps, la direction technique du Chelsea FC a changé. Franck Arnesen notamment est parti sur Hambourg, un autre cadre dont j'étais proche a signé à Manchester City. C'est par son intermédiaire que j'ai visité les installations du club et que j'ai failli y signer. J'étais à deux doigts de le faire mais, par acquis de conscience, j'ai tout de même téléphoné à la nouvelle direction technique de Chelsea par correction aussi. Je leur ai dit que j'étais en contact avec Manchester mais que s'ils avaient besoin de moi je préférais cette option. Et ils m'ont engagé (rires) !
Quel est votre rôle exactement ?
Je suis responsable du recrutement des jeunes et des professionnels sur la France et l'Afrique. Je voyage donc pas mal dans l'hexagone et me rend en Afrique lors des grandes compétitions internationales pour les jeunes ou les pros, la CAN prochainement.
C'est quoi votre force ? Pourquoi un club comme Chelsea fait-il appel à vous ?
Depuis le temps que je suis dans ce milieu, je me suis constitué un réseau qui me permet d'être présent un peu partout sur le territoire. Si un bon jeune de douze ans est bon à côté de Marseille ou près de Lyon, je le sais. Je suis au courant de tout. Et puis pour être efficace, même si vous travaillez pour un club anglais, il faut être français, car rien ne remplace l'expérience du terrain et le relationnel. Surtout, la réglementation française est tellement compliquée que vous ne pouvez pas avoir de résultats si vous ne la maîtrisez pas sur le bout des doigts.
Avez-vous le même regard lorsque vous recrutez pour Chelsea que lorsque vous le faisiez pour le FC Nantes ? Les profils que vous recherchez sont-ils les mêmes ?
Ma philosophie reste la même et un talent reste un talent que vous recrutiez pour un club ou pour un autre. La spécificité nantaise faisait qu'on recherchait surtout des joueurs capables de se fondre dans un projet de jeu, d'être complémentaire des joueurs que nous avions déjà. Mais je regarde encore avec le même intérêt l'intelligence du joueur, celle du jeu, plus que celle de l'homme... même si j'étais plus pointu pour le FC Nantes. L'individu autant que le joueur intéressait Suaudeau et Denoueix, l'individualité prime pour Chelsea car ils n'ont pas les mêmes besoins. Ils recherchent le phénomène davantage que le très bon joueur. Mais travailler pour eux est extraordinaire car, contrairement à ce qui se passe souvent en France où la cellule recrutement est quelque chose de secondaire, là-bas, elle est essentielle. Tout tourne autour de ça.
Combien de joueurs leur envoyez-vous ?
Depuis six ans que j'y suis, deux seulement ont signé là-bas, Kakuta, de Lens, qui a été prêté à Bolton, et Boga, qui arrive de Marseille. Il faut savoir que nous sommes 14 dans le monde à travailler pour le club de la même manière donc si j'arrive à placer un joueur par an, c'est bien. Lorsque j'étais à Bordeaux, il m'en fallait entre quinze et dix-huit pour pouvoir compléter les équipes dans toutes les catégories d'âge. L'approche n'est donc pas la même et elle peut être frustrante. Mon rôle est de leur indiquer les joueurs qui me semblent intéressants mais ce sont eux ensuite qui décident.
La formation à la mode en ce moment est celle transmise en Espagne, notamment à Barcelone. Dans un précédent entretien Footengo, Jean-Claude Suaudeau (1) nous avait dit à sa manière que le FC Nantes avait trente ans d'avance sur le Barça. Vous êtes d'accord avec lui ?
Complètement. Et si à cette époque Nantes avait eu les mêmes moyens que Barcelone aujourd'hui, je suis convaincu qu'il aurait obtenu les mêmes résultats.
Quelles relations avez-vous avec vos homologues des autres grands clubs européens ?
On se connaît, surtout avec les Anglais et les Allemands, sans sa côtoyer vraiment. On voit moins les Espagnols peut-être parce qu'ils ont moins de besoins que nous et qu'ils se tournent davantage vers l'Argentine et le Brésil.
Que faites-vous quand un jeune de douze ans vous intéresse ?
Contrairement à ce qui existe en France avec le contrat de non sollicitation (CNS), nous n'avons aucun moyen de bloquer un joueur, de lui faire signer quelque chose. Avant seize ans, aucun recrutement n'est possible. Donc on se contente de le suivre, de s'entretenir régulièrement avec lui, de rester au contact. Avant de faire signer un jeune, le club fait systématiquement une enquête sur lui, son environnement familial, son état d'esprit, ses amis, l'historique de ses blessures, sa culture etc... Rien n'est laissé au hasard.
On ne fait pas comme ça en France ?
Parfois, pas toujours. Le plus souvent, la valeur du moment suffit. On se précipite parfois trop et on freine quand il faudrait ne pas hésiter à investir financièrement sur un joueur d'exception. Les Anglais font l'inverse...
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La légende, qui fait peu cas du travail d'équipe qui régnait au FC Nantes dans les années 80-90 autour de Robert Budzinski, veut qu'il soit à l'origine d'une bonne dizaine de carrières de joueurs internationaux, de Carrière à Toulalan en passant par Berson ou Olembé. Il faut donc croire que cette légende a traversé la Manche car Guy Hillion, l'une des pierres angulaires du grand Nantes, fait partie des scoots du FC Chelsea depuis six ans. A leur manière, les Anglais comptent sur le réseau et le savoir-faire de l'ancien milieu de terrain de Saint-Brieuc pour repérer les futures stars en France et en Afrique. (par Johan Cruyff)
M. Hillion, quel joueur étiez-vous ?
Un joueur de CFA qui a évolué à Saint-Brieuc dans un registre plus technique que physique, c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais pu évoluer au niveau professionnel. Il me manquait cette dimension physique qui ne me permettait pas de tenir quatre-vingt dix minutes à forte intensité comme le veut le haut niveau. J'avais une bonne vision du jeu mais mon corps n'était pas adapté au haut niveau. J'ai joué jusqu'à vingt-huit ans et j'ai arrêté ensuite pour des raisons professionnelles. J'étais commercial dans une entreprise de granit.
De votre Bretagne natale à Nantes, où vous avez finalement atterri et fait carrière, comment s'est effectuée la transition ?
Par hasard (rires) ! Passé directeur commercial de ma boite, je suis venu m'installer à Nantes pour diriger l'agence que nous y avions. Et, de fils en aiguilles, c'est comme ça que j'ai fini au FC Nantes. Un ami qui jouait avec les anciens du FCNA le dimanche matin m'a demandé de venir avec eux pour faire le nombre et le jour où j'ai été licencié économique, Coco Suaudeau, qui dirigeait les pros, et Raynald Denoueix qui était à la formation, m'ont proposé de les rejoindre pour m'occuper du recrutement des jeunes. D'abord à mi-temps, je suis rapidement passé à plein temps, en assumant également la responsabilité administrative du centre de formation.
Vous destiniez-vous à un tel destin dans le football et auprès des jeunes ?
Non, absolument pas, d'ailleurs je n'ai jamais passé mes diplômes d'entraîneur. J'étais un amoureux du FC Nantes quand j'étais à Saint-Brieuc, mais il était complètement irréel pour moi de me retrouver dans le même bureau que Suaudeau ou Denoueix à discuter de recrutement.
Aviez-vous des prédispositions pour réussir dans ce domaine du recrutement des jeunes ?
J'étais avant tout, et je demeure encore, un adepte de la philosophie nantaise. J'ai ajouté à ça une bonne partie des qualités que j'exprimais en tant que commercial au niveau du contact humain et d'un certain savoir faire dans la négociation. Un bon recruteur de jeunes ne peut pas être seulement un bon technicien, il lui faut aussi avoir un bon relationnel pour convaincre et donner confiance, être un bon commercial. Certains clubs ont des recruteurs très qualifiés mais qui sont nuls une fois qu'ils doivent finaliser les premiers contacts.
Vous êtes resté à Nantes de 1994 à 2000 avec pas mal de réussite, pourquoi être parti à Bordeaux ensuite ?
J'avais simplement envie de voir autre chose. J'avais été approché par le PSG et Jean-Luc Lamarche, par le PSG, par l'OM et Eric Di Méco, mais c'est finalement à Bordeaux, le dernier à se manifester, que je suis allé pour assumer le même rôle qu'à Nantes. J'avais avec Jean-Louis Triaud, Charles Camporo et Alain Devesweeler de très bonnes relations et j'évoluais dans des structures remarquables mais l'ambiance s'est vite dégradée. J'ai été confrontée à pas mal de jalousies parce que j'ai forcément pris la place de quelqu'un et les Bordelais pur jus l'ont mal pris. Disons qu'entre 2001 et 2005 j'ai fait aux Girondins ce que j'avais à y faire mais je me suis lassé d'être sans cesse obligé de ma bagarrer et d'éviter les peaux de bananes.
Quand vous arrêtez en 2005, souhaitiez-vous rebondir ailleurs ?
Non, nous en avions discuté avec ma femme et je souhaitais prendre ma retraite. J'avais juste dit à Rampillon à Rennes que je pouvais lui donner un coup de mains mais seulement le week-end.
Et c'est là que Chelsea s'est manifesté !
Oui, six mois après j'ai reçu l'appel d'un agent mandaté par le FC Chelsea qui souhaitait me rencontrer. L'envie est vite revenue et pas uniquement en raison des conditions financières. Car j'aurais bien continué à Bordeaux si l'atmosphère avait été plus saine. Là, à Chelsea, j'avais la chance de découvrir un club anglais et de travailler un peu différemment... Il faut croire que ça me convient car j'y suis toujours.
Malgré un bref retour au FC Nantes. Racontez-nous pourquoi il fut si bref !
Parce qu'il s'agissait d'une erreur de casting, de la part de M. Kita et de ma part d'avoir accepté son offre. Naïvement, eu égard à mon passé au club et aux efforts qu'il consentait pour me recruter, je pensais qu'il allait me donner les pleins pouvoirs. J'ai vite vu qu'il ne serait rien et j'ai préféré tout arrêter. On n'est pas fait pour travailler ensemble. Je n'ai pas vocation à n'être qu'une caisse d'enregistrement, une simple boite aux lettres. J'aurais du être plus intransigeant sur les contours du rôle pour lequel il me faisait venir. Au moins, désormais, je comprends mieux pourquoi le club est tombé si bas. Et tant qu'il y aura cette présidence, je ne vois pas comment ils pourront remonter la pente. En quelques semaines j'aurais au moins eu la satisfaction de recruter le staff en place et de faire venir Raspentino...
A partir de là, votre retour à Chelsea était-il évident et naturel ?
Entre temps, la direction technique du Chelsea FC a changé. Franck Arnesen notamment est parti sur Hambourg, un autre cadre dont j'étais proche a signé à Manchester City. C'est par son intermédiaire que j'ai visité les installations du club et que j'ai failli y signer. J'étais à deux doigts de le faire mais, par acquis de conscience, j'ai tout de même téléphoné à la nouvelle direction technique de Chelsea par correction aussi. Je leur ai dit que j'étais en contact avec Manchester mais que s'ils avaient besoin de moi je préférais cette option. Et ils m'ont engagé (rires) !
Quel est votre rôle exactement ?
Je suis responsable du recrutement des jeunes et des professionnels sur la France et l'Afrique. Je voyage donc pas mal dans l'hexagone et me rend en Afrique lors des grandes compétitions internationales pour les jeunes ou les pros, la CAN prochainement.
C'est quoi votre force ? Pourquoi un club comme Chelsea fait-il appel à vous ?
Depuis le temps que je suis dans ce milieu, je me suis constitué un réseau qui me permet d'être présent un peu partout sur le territoire. Si un bon jeune de douze ans est bon à côté de Marseille ou près de Lyon, je le sais. Je suis au courant de tout. Et puis pour être efficace, même si vous travaillez pour un club anglais, il faut être français, car rien ne remplace l'expérience du terrain et le relationnel. Surtout, la réglementation française est tellement compliquée que vous ne pouvez pas avoir de résultats si vous ne la maîtrisez pas sur le bout des doigts.
Avez-vous le même regard lorsque vous recrutez pour Chelsea que lorsque vous le faisiez pour le FC Nantes ? Les profils que vous recherchez sont-ils les mêmes ?
Ma philosophie reste la même et un talent reste un talent que vous recrutiez pour un club ou pour un autre. La spécificité nantaise faisait qu'on recherchait surtout des joueurs capables de se fondre dans un projet de jeu, d'être complémentaire des joueurs que nous avions déjà. Mais je regarde encore avec le même intérêt l'intelligence du joueur, celle du jeu, plus que celle de l'homme... même si j'étais plus pointu pour le FC Nantes. L'individu autant que le joueur intéressait Suaudeau et Denoueix, l'individualité prime pour Chelsea car ils n'ont pas les mêmes besoins. Ils recherchent le phénomène davantage que le très bon joueur. Mais travailler pour eux est extraordinaire car, contrairement à ce qui se passe souvent en France où la cellule recrutement est quelque chose de secondaire, là-bas, elle est essentielle. Tout tourne autour de ça.
Combien de joueurs leur envoyez-vous ?
Depuis six ans que j'y suis, deux seulement ont signé là-bas, Kakuta, de Lens, qui a été prêté à Bolton, et Boga, qui arrive de Marseille. Il faut savoir que nous sommes 14 dans le monde à travailler pour le club de la même manière donc si j'arrive à placer un joueur par an, c'est bien. Lorsque j'étais à Bordeaux, il m'en fallait entre quinze et dix-huit pour pouvoir compléter les équipes dans toutes les catégories d'âge. L'approche n'est donc pas la même et elle peut être frustrante. Mon rôle est de leur indiquer les joueurs qui me semblent intéressants mais ce sont eux ensuite qui décident.
La formation à la mode en ce moment est celle transmise en Espagne, notamment à Barcelone. Dans un précédent entretien Footengo, Jean-Claude Suaudeau (1) nous avait dit à sa manière que le FC Nantes avait trente ans d'avance sur le Barça. Vous êtes d'accord avec lui ?
Complètement. Et si à cette époque Nantes avait eu les mêmes moyens que Barcelone aujourd'hui, je suis convaincu qu'il aurait obtenu les mêmes résultats.
Quelles relations avez-vous avec vos homologues des autres grands clubs européens ?
On se connaît, surtout avec les Anglais et les Allemands, sans sa côtoyer vraiment. On voit moins les Espagnols peut-être parce qu'ils ont moins de besoins que nous et qu'ils se tournent davantage vers l'Argentine et le Brésil.
Que faites-vous quand un jeune de douze ans vous intéresse ?
Contrairement à ce qui existe en France avec le contrat de non sollicitation (CNS), nous n'avons aucun moyen de bloquer un joueur, de lui faire signer quelque chose. Avant seize ans, aucun recrutement n'est possible. Donc on se contente de le suivre, de s'entretenir régulièrement avec lui, de rester au contact. Avant de faire signer un jeune, le club fait systématiquement une enquête sur lui, son environnement familial, son état d'esprit, ses amis, l'historique de ses blessures, sa culture etc... Rien n'est laissé au hasard.
On ne fait pas comme ça en France ?
Parfois, pas toujours. Le plus souvent, la valeur du moment suffit. On se précipite parfois trop et on freine quand il faudrait ne pas hésiter à investir financièrement sur un joueur d'exception. Les Anglais font l'inverse...
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