LE FC NANTES FORCÉ D'ATTERRIR À 50 KM DE L'AÉROPORT DE LA VILLE… À CAUSE D’UN COUVRE-FEUDans l’impossibilité de se poser à l’aéroport de Nantes pour cause de couvre-feu, l’avion du FC Nantes doit désormais se poser à Montoir-de-Bretagne, à une cinquantaine de kilomètres de la Cité des Ducs.
Ce couvre-feu fait suite aux plaintes des riverains pour les nuisances sonores occasionnées par les engins.
De quoi faire descendre les Nantais de leur petit nuage.
Tout juste auréolé de la Coupe de France, la quatrième de son histoire, le FC Nantes va devoir composer avec une donnée embêtante. Depuis le 7 avril, l’aéroport de Nantes est soumis à un couvre-feu, empêchant un avion d'atterrir entre minuit et 6h. Les riverains habitant aux alentours des pistes d'atterrissages ayant obtenu gain de cause concernant les nuisances aériennes.
Une réglementation à laquelle n’échappe pas le FC Nantes.
Après le match contre l’Olympique lyonnais, les Canaris ont dû se résoudre à atterrir à Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire. Ensuite ce sont près de 50 kilomètres en bus qui attendaient Nicolas Pallois et ses coéquipiers pour relier la Cité des Ducs. Un désagrément qui ne gêne pas le coach Antoine Kombouaré, résidant sur la cote: “Tout le monde fait la gueule sauf moi. Je suis à dix minutes de la maison. Alors, si on pouvait toujours atterrir à Saint-Nazaire…”,rapporte Ouest-France.
Le club va demander une dérogation
Victoire en Coupe de France oblige, le FC Nantes retrouvera les joies des joutes européennes la saison prochaine mais aussi les longs déplacements qui vont avec.
Le couvre-feu aérien va donc contraindre les Canaris lors des retours tardifs après un long voyage européen. “On va aussi entrer en discussions avec la région des Pays de la Loire pour envisager des dérogations afin de se poser tardivement à Nantes, de manière très ponctuelle”, confie un membre du club pour Ouest-France.
En attendant une éventuelle dérogation, la délégation nantaise va continuer d'atterrir à Montoir-de-Bretagne, faute de solutions plus avantageuses. “Il y a de fortes chances que nous puissions rester à Saint-Nazaire, estime la source de Ouest-France. En cas de nouvelle délocalisation, les Nantais devraient atterrir à Rennes ou Angers, soit à plus d’une heure de route de la Cité des Ducs.