Communiqué Brigade Loire - 8 Janvier 2011
Posté: 10 Jan 2011, 19:15
La Brigade Loire, forte de plusieurs centaines de membres et totalement indépendante du FC Nantes depuis 1999, tient par ce présent communiqué à réaffirmer son opposition à la direction actuelle du FC Nantes.
En cette mi-saison, nous continuons en effet à déplorer l'incompétence et l'arrogance de dirigeants nantais qui n’ont visiblement toujours pas compris le poids qui pesait sur leurs épaules en étant à la tête de ce club historique.
Si Monsieur Kita croit que la fracture actuelle entre le FC Nantes et son public n'est due qu'aux mauvais résultats de l'équipe première, il se trompe lourdement. Pour regagner la confiance du peuple nantais, il devra changer en profondeur sa façon de diriger le club, être davantage présent sur Nantes, arrêter de confier les destinées du FCN à des personnages n'ayant rien à voir avec son histoire et son savoir-faire (Larièpe, Praud, aujourd'hui Favard), rendre le pouvoir aux techniciens en mettant en place une cellule sportive véritablement indépendante et enfin, prôner les valeurs défendues autrefois par Arribas, Vincent, Suaudeau et Denoueix plutôt que de s'embourber encore un peu plus dans celles du foot-business.
Les supporters nantais attendent une véritable remise en question de Monsieur Kita, non un semblant de mea culpa comme nous avons pu le découvrir cet été dans la presse (le strict minimum après le fiasco des deux dernières saisons...).
Or, depuis le début de saison, nous constatons à notre niveau que rien n'a vraiment changé au royaume du FC Kita.
Cela commence tout d’abord lors d’une réunion fin juillet, durant laquelle Monsieur Favard ne nous parlera, pendant presque deux heures, que des insultes qui ont pu être proférées à son encontre et à celle de Waldemar Kita (insultes déjà condamnées à plusieurs reprises par nos soins à travers les communiqués du groupe) et ne nous présentera jamais un quelconque projet pour le club sur le long terme… Chose qui paraît en effet difficile lorsque l’on navigue à vue.
Par la suite, Waldemar Kita a balayé d’un revers de main toutes les initiatives des amoureux du FC Nantes, notamment celles de l’association A la nantaise, se moquant de leurs revendications, et par là- même, des revendications des supporters nantais. Visiblement, l’ouverture qu’il a voulu prôner en début de saison ne s’arrête qu’à une simple réunion formelle, rien de plus.
Mais il ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Le comble du mépris a en effet été atteint lors de son intervention relayée par le journal Ouest-France : « 50 types crient « direction démission ! », mais 10 000 autres leur disent d'arrêter de crier ainsi. ». Premièrement, Monsieur Kita fait de ses désirs une réalité : les contestataires se faisant entendre à la Beaujoire sont souvent beaucoup plus que 50, et ils n'ont jamais tout le stade contre eux. Rester silencieux ne signifie pas soutenir les dirigeants nantais. Deuxièmement, si Monsieur Kita aime tant les chiffres, peut-il nous éclairer sur les 25 000 autres personnes qui pourraient remplir les travées de la Beaujoire et qui devaient revenir à la première série de bons résultats ?
Quant à Mr Favard, qui qualifie de « ramassis de gens qui ne représentent rien » tous les membres d’honneur de l’association A la nantaise, à savoir des grands noms comme Bruno Baronchelli, Jean-Paul Bertand-Demanes, Christian Karembeu, Japhet N'Doram, Reynald Pedros, Patrice Rio et tant d'autres, n’est-ce pas là manquer de respect au patrimoine nantais ? Cette attitude nous donne la nausée, surtout venant d’un individu dont le football est un fond de commerce et non pas une passion (ce que ne viendront pas contredire les supporters japonais…).
Non, nous ne nous laisserons pas endormir par un début de saison convenable en ce qui concerne les résultats. Cette embellie correspond à l'arrivée en équipe première de plusieurs jeunes issus du centre de formation (ce que nous cessons de réclamer depuis le rachat du club par Monsieur Kita), mais il ne s’agit même pas là d’un choix courageux de nos dirigeants. C’est au contraire sous la contrainte (l’interdiction de recruter imposée par la DNCG au club en conséquence de sa mauvaise gestion) que Monsieur Kita a enfin décidé de laisser leur chance aux jeunes. C’est dire si ses belles paroles sur la formation nous laissent de marbre…
Donc fermer les yeux sur trois années de déchéance totale et signer de nouveau un chèque en blanc aux dirigeants en reprenant nos activités, comme si de rien était ? Non, vraiment, ce n’est plus pour nous. Nous ne dévions donc pas de notre ligne de conduite, à savoir la grève des encouragements, tant que de véritables changements n’auront pas eu lieu à la tête du club. Et encore une fois, nous agirons de manière pacifique, avec ce que nous permet notre très maigre liberté d’expression au stade de la Beaujoire.
La Brigade Loire.
En cette mi-saison, nous continuons en effet à déplorer l'incompétence et l'arrogance de dirigeants nantais qui n’ont visiblement toujours pas compris le poids qui pesait sur leurs épaules en étant à la tête de ce club historique.
Si Monsieur Kita croit que la fracture actuelle entre le FC Nantes et son public n'est due qu'aux mauvais résultats de l'équipe première, il se trompe lourdement. Pour regagner la confiance du peuple nantais, il devra changer en profondeur sa façon de diriger le club, être davantage présent sur Nantes, arrêter de confier les destinées du FCN à des personnages n'ayant rien à voir avec son histoire et son savoir-faire (Larièpe, Praud, aujourd'hui Favard), rendre le pouvoir aux techniciens en mettant en place une cellule sportive véritablement indépendante et enfin, prôner les valeurs défendues autrefois par Arribas, Vincent, Suaudeau et Denoueix plutôt que de s'embourber encore un peu plus dans celles du foot-business.
Les supporters nantais attendent une véritable remise en question de Monsieur Kita, non un semblant de mea culpa comme nous avons pu le découvrir cet été dans la presse (le strict minimum après le fiasco des deux dernières saisons...).
Or, depuis le début de saison, nous constatons à notre niveau que rien n'a vraiment changé au royaume du FC Kita.
Cela commence tout d’abord lors d’une réunion fin juillet, durant laquelle Monsieur Favard ne nous parlera, pendant presque deux heures, que des insultes qui ont pu être proférées à son encontre et à celle de Waldemar Kita (insultes déjà condamnées à plusieurs reprises par nos soins à travers les communiqués du groupe) et ne nous présentera jamais un quelconque projet pour le club sur le long terme… Chose qui paraît en effet difficile lorsque l’on navigue à vue.
Par la suite, Waldemar Kita a balayé d’un revers de main toutes les initiatives des amoureux du FC Nantes, notamment celles de l’association A la nantaise, se moquant de leurs revendications, et par là- même, des revendications des supporters nantais. Visiblement, l’ouverture qu’il a voulu prôner en début de saison ne s’arrête qu’à une simple réunion formelle, rien de plus.
Mais il ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Le comble du mépris a en effet été atteint lors de son intervention relayée par le journal Ouest-France : « 50 types crient « direction démission ! », mais 10 000 autres leur disent d'arrêter de crier ainsi. ». Premièrement, Monsieur Kita fait de ses désirs une réalité : les contestataires se faisant entendre à la Beaujoire sont souvent beaucoup plus que 50, et ils n'ont jamais tout le stade contre eux. Rester silencieux ne signifie pas soutenir les dirigeants nantais. Deuxièmement, si Monsieur Kita aime tant les chiffres, peut-il nous éclairer sur les 25 000 autres personnes qui pourraient remplir les travées de la Beaujoire et qui devaient revenir à la première série de bons résultats ?
Quant à Mr Favard, qui qualifie de « ramassis de gens qui ne représentent rien » tous les membres d’honneur de l’association A la nantaise, à savoir des grands noms comme Bruno Baronchelli, Jean-Paul Bertand-Demanes, Christian Karembeu, Japhet N'Doram, Reynald Pedros, Patrice Rio et tant d'autres, n’est-ce pas là manquer de respect au patrimoine nantais ? Cette attitude nous donne la nausée, surtout venant d’un individu dont le football est un fond de commerce et non pas une passion (ce que ne viendront pas contredire les supporters japonais…).
Non, nous ne nous laisserons pas endormir par un début de saison convenable en ce qui concerne les résultats. Cette embellie correspond à l'arrivée en équipe première de plusieurs jeunes issus du centre de formation (ce que nous cessons de réclamer depuis le rachat du club par Monsieur Kita), mais il ne s’agit même pas là d’un choix courageux de nos dirigeants. C’est au contraire sous la contrainte (l’interdiction de recruter imposée par la DNCG au club en conséquence de sa mauvaise gestion) que Monsieur Kita a enfin décidé de laisser leur chance aux jeunes. C’est dire si ses belles paroles sur la formation nous laissent de marbre…
Donc fermer les yeux sur trois années de déchéance totale et signer de nouveau un chèque en blanc aux dirigeants en reprenant nos activités, comme si de rien était ? Non, vraiment, ce n’est plus pour nous. Nous ne dévions donc pas de notre ligne de conduite, à savoir la grève des encouragements, tant que de véritables changements n’auront pas eu lieu à la tête du club. Et encore une fois, nous agirons de manière pacifique, avec ce que nous permet notre très maigre liberté d’expression au stade de la Beaujoire.
La Brigade Loire.