Le FCN alignera une équipe U18 et une équipe seniors, qui débutera en deuxième division de district. Avec l'objectif d'atteindre le deuxième échelon national dans quatre ans.
« C'est un objectif donné par la direction du club. Le but est de travailler avec les joueuses pour les amener au plus haut niveau. On va démarrer en deuxième division et, avec deux montées possibles par saison, on espère déjà être en DSD en septembre 2015 », explique Gwenaël Cornu, co responsable de l'académie féminine avec Sabrina Belkhir.
Le recrutement a commencé depuis plusieurs semaines. Le club a organisé plusieurs journées de détection. Un dernier entraînement se déroulera ce mercredi soir à 18 h (U6 à U15) et 19 h 30 (seniors) à la Jonelière.
« On a quarante joueuses des U6 aux U15. On en aura cinquante l'année prochaine. On aura cent joueuses au maximum avec le foot à onze », précise le technicien.
Gwenaël Cornu, co responsable de l'académie féminine du FC Nantes.
Les clubs professionnels auront, sans doute, dans les années à venir l'obligation de posséder une structure féminine. Le FC Nantes souhaite donc prendre de l'avance. Et les candidates sont nombreuses à vouloir rejoindre la Maison jaune, malgré le fait de démarrer au plus bas niveau.
« On ne s'attendait pas à avoir autant de monde. Des filles de Strasbourg ou de Lyon ont voulu venir. On a refusé car on cible des joueuses de la région, les plus jeunes possibles, avec un certain niveau bien sûr », ajoute Sabrina Belkhir.
L'octuple champion de France ambitionne donc de devenir la place forte du football féminin dans le département à moyen terme. La saison prochaine, Orvault SF, qui a absorbé le Nantes Saint-Herblain Football Féminin, sera le seul club de Loire-Atlantique en D2 nationale. « On ne se soucie pas des autres, il n'y a pas de concurrence avec Orvault, assurent les coaches. Chacun fait les choses dans son coin. »
Après avoir observé une centaine de joueuses seniors, venues notamment des clubs situés aux alentours, le staff nantais va procéder à la sélection pour retenir seulement une vingtaine d'élues qui porteront la tunique jaune et verte à la rentrée. Une première.
Charles-Henri Chailloleau