Le président du FCN dispose d’une année pour améliorer les installations du centre de formation.
Lors de leur dernier passage sur les bords de l’Erdre le 19 janvier, les émissaires de la Direction Technique Nationale (DTN) ont maintenu le classement du centre de formation en catégorie 1. Un statut provisoire et menacé.
C'est une des raisons pour laquelle Waldemar Kita prospecte dans l’agglomération nantaise tout en étudiant la possibilité d’une extension sur site.
« Aujourd’hui, si la mairie fait le nécessaire pour nous aider - et c’est urgent car on a reçu un courrier d’observation de la Fédé très gentille pour le moment - je pense qu’on doit prendre une décision pour l’année prochaine : où on reste, où on s’en va, explique Waldemar Kita. On ne demande pas d’argent, simplement à pouvoir améliorer le site. Sinon, on devra partir. »
Ce ne sera pas au Château de la Pervenchère, à Casson, un temps ciblé et aujourd’hui abandonné devant le montant de l’ardoise. L’étude d’un déménagement partiel sur le site de la Roseraie, à proximité de la Beaujoire, a aussi retenu son attention. « La Roseraie, c’est bien, mais il y en a pour trois millions d’euros de travaux, tempère Waldemar Kita. On peut aussi s’étendre à côté du club hippique, près de la Jonelière. »
Car comme pour le stade, le président n’imagine pas investir dans la modernisation d’un site pour lequel il est locataire. Il souhaite de devenir propriétaire de la Jonelière. « Ce n’est pas un souhait, c’est une obligation, rectifie-t-il Je ne fais pas un caprice, c’est mon devoir de dirigeant. Si on ne bouge pas, on va le payer. C’est comme pour le stade, je me bagarre, mais il y a un moment où je vais dire stop, on laisse et on s’en va. »
Ouest France
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Je ne comprends pas trop : on laisse et on s'en va ?