Nantes : Pas de « rénovation globale » pour le stade de la Beaujoire mais une facture qui grimpeMenacé de démolition il y a environ deux ans, le stade de La Beaujoire a pourtant encore de beaux jours devant lui.
La métropole compte en effet sur l’antre du FCN pour accueillir des matchs de la Coupe du monde de rugby 2023 (organisée par la France) puis d’éventuelles rencontres sportives délocalisées à l’occasion des Jeux olympiques 2024 à Paris. Mais, pour cela, l’enceinte âgée de 36 ans a besoin de « travaux d’adaptation » pour répondre aux « exigences posées » par ces compétitions internationales.
Voilà pourquoi les élus du conseil métropolitain auront à voter ce vendredi un programme de dépenses d’un montant de 7,73 millions d’euros. Les travaux nécessaires débuteront à l’été 2021 et s’étaleront sur un an et demi.
Ils concernent tout d’abord les écrans géants à remplacer. Installés à l’occasion de la Coupe du monde de rugby 2007, les deux écrans présentent une « obsolescence avancée », constate Nantes métropole.
Le comité d’organisation de la Coupe de monde 2023 souhaiterait des écrans de 60 m2 mais la métropole a proposé des écrans de 48 m2 pour des raisons techniques et financières. Ils seront tout de même un peu plus grands que les actuels.
Le programme prévoit aussi de créer un nouveau dispositif de contrôle des billets électroniques.
Des équipements, permettant de scanner rapidement les tickets, seront installés. Leur arrivée entraînera la démolition du bâtiment billetterie actuel et la construction de nouveaux guichets et de nouvelles entrées (grilles) au stade.
Un espace consignes sera également ajouté.
En complément de ces nouveautés visibles des spectateurs, il est également prévu de créer un cabinet médical, un local spécifique aux contrôles anti-dopage et un studio de télévision. Il faudra aussi moderniser les réseaux de télécommunications (wifi, flux TV) et effectuer une mise aux normes de l’électricité.
Autant de dépenses qui s’ajoutent aux 5,2 millions d’euros déjà engagés il y a un an par Nantes métropole.
Elles concernaient alors les sanitaires, l’étanchéité et les accès des supporteurs adverses. Soit, au total, une facture de 13 millions d’euros d’argent public.
Qu’en sera-t-il les années suivantes ?
« Il n’y a pas aujourd’hui de projet global de rénovation du stade », assure Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole. Elle précise que ces travaux sont « la concrétisation des éléments nécessaires de rénovation pour pouvoir accueillir ces deux événements importants ».
Au passage, le stade de la Beaujoire n’a pas encore été officiellement retenu pour les Jeux Olympiques 2024, il est seulement présélectionné.
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